Nom scientifique :
Perca fluviatilis
Famille
: Percidés
Autres
noms : Zébrée,
Boyat, Perco, Rayée
Poids
maximum : 3,5 kg (2
à 3kg)
Longueur
maximale : 50 cm
(20 à 35 cm)
Durée
de vie : 15 à 20
ans
Période de
frai : Mars à Mai
Ponte :
Environ 100 000 ovocytes par Kg.
La perche
est un nageur peu rapide mais
endurant. Son corps relativement haut favorise son agilité. Sa vue
est trés développée et sa bouche comporte de nombreuses dents sur
les maxillaires et le palais. Pous sa déffence, la Perche a des
nageoires dorsales pourvues de rayons épineux. La Perche à de
petites écailles trés rugueuses. Son dos gris foncé à verdâtre
coiffe des flancs plus clairs marqués de 6 à 9 bandes sombres. Ses
nageoires pelviennes, anale et caudale sont rouges. Dans sa nage, la
nageoire dorsale est dressée.
Croissance de la Perche .:
8cm
= 1 an / 11cm = 2 ans / 14cm = 3 ans / 17cm = 4 ans / 18cm = 5 ans /
22cm = 6 ans / 25cm = 7 ans / 28cm = 8 ans
Implantation.
La Perche est une espèce eurasienne avec une trés vaste répartition dans l'hémisphère nord. Elle est parfaitement adaptée aux changements saisonniers des climats tempérés. Elle apprécie une eau aux environs de 25°C. Autochtone dans le nord de la France, la Perche s'est implantée dans le sud et l'ouest de la France en utilisant les canaux.
Mode de vie.
Ce
Percidé fréquente les eaux à courant modéré ainsi que les eaux
stagnantes des étangs et des lacs. Les fonds offrants des abris tels
que des souches ou rochers, lui conviennent parfaitement, non sans
oublier quelques herbiers.
La Perche se nourrit de vers, de
crustacés, de larves d'insectes mais c'est aussi un prédateur. Son
activité alimentaire est plutôt diurne avec une pointe d'appétit à
l'aube et au crépuscule. C'est généralement en été que cette
activité alimentaire est la plus élevée. Jeune, la perche chasse
en groupe, cachée dans les plantes aquatiques. La première victime
sera le petit poisson sur laquelle elle fondra par derrière en
mordant la queue. En grandissant, sa bouche devient d'une belle
taille qui lui permet de prendre sans mal des petits poissons, y
comprit des petites perches.
La maturité sexuelle intervient plus
tôt chez le mâle (1 an) que chez la femelle (2 ans). La
température est un facteur déterminant. Le développement des
ovocytes est favorisé dans les eaux inférieures à 10°C et demande
plusieurs mois à des températures inférieures. La ponte intervient
au printemps dans des eaux fraiches (12°C), voir même plus froides
dans les lacs.
L'incubation dure environ 15 jours dans unes eaux à
13°C. Outre le brochet qui est son prédateur, le Gardon lui aime
bien venir chaparder les oeufs déposés en ruban daans les herbes.
En prenant un gros spécimen (1 kg c'est déjà une belle prise), il
y a de bonnes chances d'en trouver un autre trés prés. Les perches
vivent en groupe d'âge. Au fur et à mesure, ces groupes deviennent
moins importants au point de faire dire que les plus grosses vivent
en solitaire !
En été on la trouve prés du bord, dans des
herbiers ou dissimulée prés de bois imergés. L'hiver cherchez la
plutot dans les grandes profondeurs.
Pêche.
La perche peut se pêcher au vif, au mort manié, au leurre. Pour la pêche à rôder à la cuiller, une canne de 2,70m équipée d'un moulinet à tambour fixe fera l'affaire. Un fil fluo de 20/100 permettra de bien suivre la direction des départs. Le bas de ligne sera à monter sur émerillon avec en bout une agraffe pour pouvoir changer facilement de cuiller.
La carpe
Nom scientifique :
Cyprinus carpio
Famille
: Cyprinidés
Poids
maximum : 40
kg
Taille
maximale : 1,20
m
Durée de vie :
40 ans
Période
de frai : Mai-Juin
(eau à 18° minimum)
Ponte
: Plus d'1 000 000
A l'origine, la
carpe
sauvage est le premier poisson qui a
été élevé en pisciculture. C'est d'elle que découlent les
variétés d'aujourd'hui. Si la carpe commune garde son corps couvert
d'écailles, la carpe "miroir" compte quelques écailles
sur le dos et la carpe dite "cuir" en est dépourvue.
Son corps est allongé et haut. Elle est généralement brune
sur le dos, dorée sur les flancs et jaune pâle sur l'abdomen.
Ses écailles de bonnes tailles sont au nombre de 33 à 40 le long de
la ligne latérale. La bouche de la carpe est munie de 4 barbillons.
Implantation.
Originaire d'Asie centrale, la Carpe a eu une extension naturelle vers la Chine et dans le bassin de l'Euphrate et du Danube il y a 8 000 ou 10 000 ans. Introduite en Europe par les Romains puis lors du Moyen Age par les moines qui en faisait l'élevage dans les plans d'eau des monastères, sa rusticité à favorisé son déplacement et son acclimatation. Tés bien implantée en France, on peut la considérer comme autochtone. On la trouve dans toute l'Europe occidentale sauf dans les régions froides (Suède, Norvège, Russie...)
Mode de vie
Elle apprécie
particulièrement des eaux dans la température se situe entre 27 et
32°C. La Carpe est omnivore et certaines études vont même jusqu'à
lui prêter une forte tendance carnivore. Quoi qu'il en soit, sa
nourriture est très variée et principalement orientée vers celle
la plus facile à obtenir dans son cadre de vie.
La Carpe
commune, recouverte
d'écailles, est plus grosse que la sauvage et surtout d'une
croissance plus rapide. Sa croissance est favorisée dans des eaux
tièdes : 1 an = 14,7cm - 2 ans = 26,2cm - 3 ans = 33cm - 4 ans
= 40,8cm
Il existe une très grande variété génétique entre
carpes asiatiques, européennes et d'élevage. Les 2 variétés de
carpes Cyprinus Carpio carpio les plus connues sont la Carpe
miroir et la Carpe
cuir.
Ces Carpes
s'obtiennent par sélection génétique mais ces Carpes s'hybrident
sans problème avec la Carpe commune. La carpe miroir compte
généralement qu'une rangée d'écailles sur le haut du dos ou le
long de la ligne latérale tandis que la carpe cuir n'en compte
pratiquement pas si ce n'est que quelques unes prés de la queue ou
des nageoires.
Certains carpistes qualifient de carpe cuir, celle
qui en est totalement dépourvue. Le Carassin découle aussi de la
carpe sauvage (voir fiche carassin).
D'une force extraordinaire,
la carpe est devenue l'objet d'une passion dévorante pour des
pêcheurs qui outre le fait d'avoir des qualités de patience égales
à la méfiance de la carpe, sont devenus de vrais techniciens.
La
carpe se reproduit à la fin du printemps, parfois de façon bruyante
tant les mâles se montrent impatients de vouloir fertiliser les
oeufs. Les carpes sont de croissance rapide et peuvent prendre une à
trois livres pas an. Elles se nourrissent en groupe, en fouissant
avec beaucoup d'énergie les fonds. Larves, nymphes, mollusques,
débris végétaux et animaux figurent au menu de la carpe.
Pêche
La carpe se pêche avec
une cannes à anneaux de 3,60m ou 3,90m. De nombreuses techniques
sont utilisées mais la plus fréquente est sans doute la pêche sur
le fond (là précisément où la carpe se nourrit).
Maïs, pain,
Vers, bouillettes sont appréciés par ce poisson méfiant...
Le sandre
Nom scientifique :
Stizostedion lucioperca
Famille
: Percidés
Autres
noms : Perche-brochet,
Perche du Rhin, Fogosch, Sandat - Anglais : Pike perch
Poids
maximum : 18 kg (10
à 15 kg)
Longueur
maximale : 1,20 m
(40 à 70 cm)
Durée
de vie : 20 ans
Période de frai
: Mai-Juin
Ponte
: 200 000 ovocytes
par kg de femelle
Il existe deux
autres souches du sandre
qui ont trés peu de différence avec
celle qui fréquente nos eaux.
Le sandre américain (S. vitreum
vitreum) à une tâche blanche sur la nageoire caudale.
Le sandre
canadien (S. canadense) n'a pas la tache de son voisin américain,
mais a la même tête plate que lui.
Le sandre appratient à la
famille des percidés.Son corps allongé lui permet une nage rapide.
Ses yeux, riches en pigments rétiniens, lui permettent de bien voir
par faible luminosité. Sa grande bouche possède des dents
redoutables ce qui lui permet de capturer avec efficacité les petits
poissons dont il se nourrit. Souvent
de nuit ou au crépuscule, Il les chasse en bande et les attaque par
l'arrière.
Implantation.
Originaire de l'Europe centrale, le Sandre a colonisé l'Amérique du nord lors d'une éré antérieure.
Le sandre introduit en nombre dans les années 50, est présent sur le territoire depuis le debut du XXe siècle. Doué d'une facilité d'adaptation remarquable, il s'est parfaitement développé dans les grandes rivières, les canaux et dans les étangs et lacs. Il apprécie les eaux troubles mais de bonnes qualité.
Mode de vie.
Capable
de parcourir des dizaines de kilomètres pour trouver une frayère
qui lui convienne, le Sandre reste fidèle au site de ponte d'une
année sur l'autre. Le nid rudimentaire mesure 50 cm de diamètre et
se situe généralement sur des fonds de 2 mètres environ.
La
ponte a lieu juste avant l'été dans une eau aux environs de 15°C.
Une femelle, selon son poids peut pondre jusqu'à 1 000 000 d'oeufs
qui se développeront idéalement dans une eau à environ 15°C.
Pour une croissance optimale, le Sandre demande une eau
relativement chaude (28°C environ). En compétition avec les perches
et les brochets qu'il a tendance à remplacer, il n'en demeure pas
moins que le Sandre est trés exigeant quant à la qualité et
l'oxygénation des eaux qu'il fréquente. Sa nombreuse progéniture
compense en partie les avancées de la dégaradation des eaux.
Néanmoins il est en déclin sur certains sites.
Pêche.
Pour la pêche à la cuillière,
une canne de 2,40 à action semi parabolique équipée d'un moulinet
à tambour fixe est idéale. Une ligne de 18 à 22/100 avec à son
bout une cuillère dôtée de 2 triples N°10 et d'une olivette de
30g suffira. Utilser une cuillière ondulante.
Pour la pêche
au vif, utiliser une canne un peu plus longue (3,50m). Si vous
n'avez jamais essayé, le ver manié n'est pas sans effet sur le
sandre (voir notre rubrique Technique - Montages).
Trouver le sandre,
n'est pas la chose la plus facile. On dit souvent qu'il est partout
et nul part tant il aime à changer de poste. Le pêcheur doit donc
le chercher, en fonction de la configuration du plan d'eau mais aussi
du temps. Carnassier, le sandre est souvent en quête de petits
poissons. Ainsi, il apprécie les entrées de darses, les
rétrécissements qui forment un passage obligé pour les petits qui
se déplacent. Quand le vent souffle, il aime se placer du côté de
la rive exposée, vers laquelle les courants poussent les petits
poissons. Pour le trouver dans les grands plans d'eau, le pêcheur
aura toujours intéret à observer les pêcheur du coin tout en
s'organisant pour parcourir leurs berges. La sandre peut tout aussi
bien fréquenter les hauts fonds que les plus grandes profondeurs et
ce même s'il a ses coins préférés, notamment les coins encombrés.
En rivière, les piles de pont, les arbres tombés à l'eau, les
coins rocheux offrent de bonnes chances de succès.
La pêche à roder s'applique donc parfaitement au sandre et vous promet donc de longues marches autours des étangs et des lacs. Le mort manié est aussi une technique tout à fait adaptée. Une canne assez raide s'impose. Elle mesure 2,70 m (pêche en barque) à 3 m et plus (pêche du bord). Le moulinet est de type moyen. La ligne est en 26 - 30/100 à faible élasticité, et le fil fluorescent recommandé.
Le brochet
Nom scientifique :
Esox Lucius
Famille
: Esocidés
Autres
noms : Bec, Bouché,
Buché, Grand bec, Goulu, Luceau,Filaton, Pognan, Sifflet - Anglais :
Pike
Poids
maximum : 20
kg
Longueur
maximale : 1,27
m
Durée de vie :
10 à 15 ans (femelle 20 ans)
Période
de frai : Mars,
Avril
Ponte :
15 000 à 45 000 ovocytes par kg
Ponte
: 100 000 à 200
000
Le corps du Brochet
est allongé et cylindrique. Ses
nageoires dorsales, anales et pelviennes sont situées très en
arrière. Cela lui permet une grande force de propulsion.
Sa tête
a un museau aplati et une bouche largement fendue. La bouche du
Brochet comprend plus de 500 dents acérés, placées aussi bien sur
les mâchoires que sur le palais et la langue. Ce carnassier a une
capacité visuelle très développée avec des yeux placés sur le
dessus et à l'avant de la tête.
Le Brochet a des cellules
sensorielles non seulement sur la ligne latérale, mais aussi sur la
tête et sous ses mâchoire. Ses couleurs vertes et jaunes lui
permettent de se dissimuler dans les herbes. Avec un angle de vision
excellent, il sait apprécier les distances et fondre sur sa proie.
Les flancs du brochets sont très souvent marqués de taches jaunes.
Implatation.
Le Brochet se trouve partout en Europe sauf en Norvège et en Ecosse, ainsi que dans le Nord-Ouest de l'Espagne et le sud de l'Italie. Il est aussi présent aux Etats-Unis et au Canada. En France il est bien lieux implanté dans la moitié Nord du pays.
Mode de vie.
Le Brochet, sédentaire et solitaire, fréquente des eaux tranquilles, avec des courants faibles ou stagnantes. Ainsi on le trouve présent dans le cours inférieur des rivières mais aussi dans les canaux, les lacs et les étangs. Dans ces eaux il choisira des endroits qui offrent des possibilités pour se cacher (herbiers, souches...).Vivant en général caché dans la végétation ou dans l'obscurité du fond, le Brochet a un territoire dans l'étendue correspond à sa taille ou à la richesse en nourriture. Il a un poste de repos et plusieurs postes de chasse.
La technique de chasse du Brochet est très particulière. De son poste de chasse ou il se dissimule, il capte la proximité d'une proie grace à ses sens (vue, vibration et perception de signaux chimiques). Le Brochet s'oriente vers la proie repérée et entame une approche très discrète au point que seules les nageoires pectorales sont en mouvement. A moins de 30 cm de sa proie, il bondit sur elle a une vitesse pouvant atteindre les 50 km/h. Saisissant sa proie de préférence par le travers, il la tournera ensuite pour l'ingérer.
Le Brochet se nourrit que quelques jours par semaine. En fonction de sa taille, il est admis, que le Brochet consomme néanmoins chaque jour l'équivalent d'environ 3% de son poids.
La maturité
sexuelle du mâle intervient vers l'age de 2 ans et un an plus tard
chez la femelle. La ponte intervient de février à fin avril dans
une eaux entre 7 et 10°C. Elle est plus tardive dans les régions
septentrionales. Plusieurs mâles accompagnent chaque femelle et
féconderont très vite les oeufs déposés dans les herbiers. A
noter que la ponte est fractionnée et se produit sur plusieurs
jours.
L'incubation durera de 15 à 30 jours et ce en
fonction de la température de l'eau. Ensuite la nature fera son
oeuvre en permettant un taux de survie des juvéniles de l'ordre de
0,5% en moyenne. La croissance du Brochet est optimale
dans une eau à 20°C et nulle dans une eau trop froide (5°C) ou
trop chaude (28°C). La croissante constatée les premières années
de vie est telle que :
1 an = 8 à 16 cm pour
100 à 200 g
2 ans = 15 à 33 cm pour 250 à 1 000 g
3 ans = 20
à 50 cm pour 1 000 à 2 500 g
4 ans = 29 à 61 cm pour 1 500 à 3
500 g
Pêche.
... au vif
Pour le pécher au vif, utiliser une canne à brochet (ou à carpe) de 3,60m. Un gros flotteur d'une portée suffisante pour le vif utilisé vous permettra de détecter les touches et les départs Compte tenu des nombreuses dents que possède le brochet, l'utilisation d'un bas de ligne très solide est impératif. Le bas de ligne acier d'une quarantaine de centimètres convient généralement. Mais attention, car si vous tombez sur un gros sujet, il est préférable d'avoir un bas de ligne bien plus long (80 cm). Au bout, 2 triples montés sur un gardon ou une vandoise, piqueront le carnassier.
... au leurre artificiel
L'emploi d'une canne plus courte (2,50 m environ) et d'une bonne puissance (1 kg) est sans doute idéal. Poisson-nageur ou cuiller ondulante attirent par leurs vibrations et leurs couleurs le brochet posté à proximité.
... à la cuiller
En début d'été, les alevins sont abondants. Les brochets prennent l'habitude de se nourrir de ces proies particulièrement faciles. La cuiller de petite taille donne d'excellents résultats lors d'une partie de pêche. A proximité des herbiers, immobiles mais à une profondeur suffisante pour trouver une couche d'eau suffisamment fraîche, les Brochets guettent leurs proies.
Une canne de 2,50 à 3 mètres, assez raide, équipée d'un moulinet de type mi-lourd conviendra parfaitement pour pécher à la cuiller tournante. Le moulinet doit être fiable et sa bobine garnie à ras bord d'un Nylon de 26 à 30/100. A son extrémité un avançon en acier d'une résistance de 5 kg vous permettra de très belles prises.
Avec une boite à cuiller bien remplie, privilégiez les tailles N2 ou 3. plombées sous la palette. Elles peuvent avoir des couleurs différentes - celles à palette argentée avec des points noirs ou rouges - voir des équipements différents. Par exemple, celles avec un hameçon garni d'un pompon rouge. C'est l'animation que vous donnez qui rend votre cuiller attractive. Les changements de vitesse, de direction, de hauteur sont toujours favorables à l'attaque du brochet. Laissez descendre le leurre à une profondeur d'un mètre et remontez en modifiant la récupération. Aprés quelques lancers sur le poste et si cela ne donne rien, déplacez vous de quelques mètres à peine et recommencez.
en eau douce
Les conditions d’exercice de la pêche sont définies par le Code de l’Environnement et par des arrêtés préfectoraux (arrêté préfectoral réglementant la pêche en eau douce dans le département de la Moselle).
Afin de tenir compte de la biologie des espèces et d’assurer une gestion piscicole adaptée, les cours d’eau, canaux et plans d’eau sont classés en deux catégories piscicoles en fonction des populations qu’elles contiennent :
Les règles de pêche (procédés et modes de pêche autorisés et/ou prohibés, voir ci-après) diffèrent en fonction de chaque catégorie.
L’article R436-13 du Code de l’Environnement stipule que la pêche ne peut s'exercer plus d'une demi-heure avant le lever du soleil, ni plus d'une demi-heure après son coucher.
La Fédération édite chaque année un calendrier présentant pour chaque journée les heures légales d’exercice de la pêche.
L’article R436-14°5 du Code de l’Environnement précise toutefois que le Préfet peut autoriser la pêche de la carpe à toute heure dans les parties de cours d'eau et de plans d'eau de 2ème catégorie et pendant une période qu'il détermine (Pêche de la carpe de nuit en Moselle). Cependant, depuis une demi-heure après le coucher du soleil jusqu'à une demi-heure avant son lever, aucune carpe capturée par les pêcheurs amateurs aux lignes ne peut être maintenue en captivité ou transportée.
Les membres des Associations Agréées pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique peuvent pêcher sur les lots appartenant à l’association et ceux avec lesquelles existent une entente réciprocitaire (la réciprocité) au moyen :
II est interdit, en vue de la capture du poisson, de pêcher à la main ou sous la glace ou en troublant l'eau ou en fouillant sous les racines et autres retraites fréquentées par le poisson.
II est interdit d'utiliser comme appât ou amorce toutes espèces non représentées dans les eaux libres métropolitaines, les espèces de poissons susceptibles de provoquer des déséquilibres biologiques (art. R 432- 5 du Code de l'Environnement), les espèces de poissons protégées sur l'ensemble du territoire national, les œufs de poissons, les espèces présentant une taille minimale de capture, ainsi que les asticots et autres larves de diptères dans les eaux de première catégorie.
L’utilisation comme appât ou amorce d'anguille, de chair d'anguille et de civelle est interdite.
Pendant la période d'interdiction spécifique de la pêche du brochet et du sandre, la pêche au vif, au poisson mort ou artificiel, à la cuiller et autres leurres susceptibles de capturer ces carnassiers de manière non accidentelle, est interdite dans les eaux classées en deuxième catégorie. Sont toutefois autorisées durant cette période, la pêche à la mouche artificielle ainsi que la pêche à la dandinette et à la tirette avec un ver de terre, en vue de la capture de perches. En cas de capture de brochet ou de sandre, obligation de remise à l'eau immédiate du poisson, même mort.
Pour les parcours autorisés de pêche de nuit de la carpe, aucune carpe capturée par les pécheurs amateurs aux lignes, ne peut être maintenue en captivité ou transportée, depuis une demi-heure après le coucher du soleil jusqu'à une demi-heure avant son lever, (article R436-14 du Code de l'Environnement).
Toute pêche de l'anguille européenne est interdite.
Il est en outre Interdit de transporter vivantes les carpes de plus de 60 cm.
Pêche à partir des ponts interdite en domaine public de 2ème catégorie piscicole.
Afin d’assurer leur protection en leur permettant d’atteindre l’âge de première reproduction, certaines espèces de poissons et d’écrevisses font l’objet d’une taille minimale de capture.
Tout poisson ou toute écrevisse pêché inférieur à cette taille doit être remis à l’eau immédiatement après sa capture en étant décroché avec le maximum de précaution.
La longueur des poissons est mesurée du bout du museau à l'extrémité de la queue déployée, celle des écrevisses de la pointe de la tête, pinces et antennes non comprises, à l'extrémité de la queue déployée.
Dans le département de la Moselle, les tailles minimales de capture des poissons et écrevisses sont les suivantes :
Brochet (Esox Lucius) / Hecht / Pike
Dessin: Victor Nowakoxky (FNPF)
Sandre (Sander Lucioperca) / Zander
Dessin: Victor Nowakoxky (FNPF)
Dessins : Victor Nowakowski (FNPF)
*20 centimètres pour les truites, le saumon de fontaine et l'omble chevalier dans les eaux de 1ère catégorie suivantes : Sarre Blanche, Sarre Rouge, Sarre (domaine public fluvial), Bièvre, Zorn, Mossig, Mosselbach, Nessel, Zinsel du Sud, Zlnsel du Nord, Ischbach, Spietersbach, Saumuhlbach, Muhlgraben, Klapparbach, Falkensteinbach, Schwarzbach ainsi que leurs affluents et sous-affluents (en vue de la protection de ces espèces).
0,09 mètre pour les espèces d'écrevisses suivantes : écrevisses à pattes grêles.
Le nombre de salmonidés (y compris ombre commun et corégone) capturés est limité à 6 (six) par jour et par pêcheur, en vue de protéger ces espèces dans les eaux de 1ère et 2ème catégorie de l'ensemble du département.
Désormais, dans les eaux classées en 2ème catégorie piscicole du territoire national et de facto pour les étangs-réservoirs ainsi que leurs annexes (Stock, Gondrexange et Mittersheim), le nombre de captures autorisé de sandres, brochets et black-bass, par pêcheur et par jour est fixé à trois, dont deux brochets maximum. Cette modification, découlant du décret 2016-417 du 7 avril 2016 paru au Journal officiel le 9 avril 2016, s'applique dès maintenant.
La Fédération demande aux pêcheurs de prendre en compte cette modification et surtout de la relayer le plus largement possible.
Le nombre de captures de salmonidés autres que le saumon et, le cas échéant, la truite de mer, autorisé par pêcheur et par jour, est fixé à dix.
Dans les eaux classées en 2e catégorie en application du b du 10° de l'article L. 436-5, le nombre de captures autorisé de sandres, brochets et black-bass, par pêcheur de loisir et par jour, est fixé à trois, dont deux brochets maximum.
Lorsque les caractéristiques locales du milieu aquatique justifient des mesures particulières de protection du patrimoine piscicole, le préfet peut, par arrêté motivé, diminuer le nombre de captures autorisées fixé ci-dessus dans les cours d'eau et les plans d'eau qu'il désigne.
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