le 25-02-2011 12:27

Carpes de notre étang

 Les différentes carpes de notre étang

 

LA CARPE:

Nom scientifique : Cyprinus Carpio
Classe : ostéichthyens
Ordre : cypriniformes
Famille : cyprinidés

Le corps de la carpe est allongé et plus ou moins haut, généralement brun sur le dos, doré sur les flancs et jaune sur l'abdomen.

Les écailles sont grandes : 33 à 40 le long de la ligne latérale. Elle a une longue nageoire dorsale munie d'un rayon osseux et sa mâchoire supérieure est garnie de 4 barbillons (filaments tactiles/sensitifs : 2 longs et 2 courts). Sa bouche est protactile (elle s'allonge vers l'avant).

La carpe peut peser jusqu'à près de 40 kg (des spécimens de 42 et 44 kg ont été capturés dans le delta du Rhône au filet). En France (et dans le monde j'usqu'il y a peu), le record du plus gros spécimen capturé à la ligne pesait plus de 37 kg. Il s'agissait d'une carpe miroir pêchée par Marcel Rouvière en 1981 dans l'Yonne : elle mesurait 102 cm et avait une circonférence de 120 cm. Le record a depuis été battu plusieurs fois.

ANATOMIE:

 

 

 

 

LA CARPE COMMUNE (cyprinus carpio)

 

 

 

 

Description :

Le corps de la carpe commune est de forme allongée et généralement brune sur le dos. Elle est de couleur jaune sur l'abdomen avec des flancs dorés.

Ses écailles sont grandes, généralement de 33 à 40 le long de la ligne latérale. On reconnaît aux côtés de sa bouche protractile 4 barbillons ( 2 longs et 2 courts ).

Technique de pêche : De par sa puissance et sa méfiance, la carpe commune est très appréciée par les pêcheurs au coup. On peut dire qu'elle s'adresse aux spécialistes car il faut une certaine expérience pour pouvoir la pêcher.

Taille : 1m et plus. Poids: 27 kg pour 1 m.

 

 

 

 

LA CARPE CUIR (cyprinus carpio)

 

 

 

 

Les carpes "cuir" sont, dans la plupart des cas, totalement dépourvues d'écailles. Seuls le dos et le pédoncule dorsal en sont parfois couverts, ce qui donne un aspect très lisse au poisson.

Taille moyenne : 0.70 m et plus
Poids moyen : 8 à 16 kg
Poids max : 35 à 45 kg

Technique de pêche:identique à ses cousines la carpe commune et la carpe miroir

 

 

LA CARPE MIROIR (cyprinus carpio)

 

 

 

 

Description :

Son dos est brun foncé. Ses couleurs sont les mêmes que celles de la carpe commune avec des flancs jaunâtres et dorés.

Sur la ligne latérale, on peut y voir ses grosses écailles ( de 20 à 50 mm de diamètre ). Sa peau ressemble à du cuir.

Technique de pêche : D'une force égale et aussi méfiante que sa cousine, la carpe commune, celle-ci s'avère d'une pêche extrêmement difficile. Autant s'armer de patience afin d'arriver à ses fins sans, bien entendu, abîmer la carpe car celle-ci après un dur combat est très fragile.

 

 

CARPE AMOUR

 

 

 

 

Description :

Le corps de l'amour blanc est puissant et fuselé, allongé avec des écailles de grosseur moyenne à grande. La couleur de son dos est foncée et celle de ses flancs est plus claire.

Attention cependant, car très jeune, celle-ci se confond très facilement avec le chevesne.

Technique de pêche : D'une méfiance inouïe, l'amour blanc observera très longuement l'appât que vous lui aurez destiné avant de s'en saisir. Cette dernière une fois prise saura facilement, démonter votre matériel si celui-ci ne se trouve pas être à la hauteur car ses départs sont d'une force vraiment brutale.

ATTENTION : La photo doit être prise très rapidement car l'amour blanc ne résiste pas une fois hors de l'eau.

Taille maximale: 1,20 m. Poids: 35 kg.

 

 

Les carpes Koïs:

 

 

 

 

Elles ont été reproduites à partir de la carpe commune, puis croisées pour obtenir différentes couleurs.

Ce sont les Japonais qui, au début du XIXème siècle, remarquèrent une couleur rouge apparaître sur certains poissons, notamment sur leurs joues. En reproduisant ces poissons, la première carpe Koï, une Kohaku (rouge et blanche) naquit et depuis de nombreuses autres variétés sont apparues et là-bas, on en a même fait un culte : on y voit dans les Koïs un porte bonheur, un signe de force et de longévité car, d'après la légende, la plus âgée compterait déjà plus de 200 ans ...


 


 
 
le 25-02-2011 06:42

Histoire et géographie de la Rivière Seille

 


 

                                                La Seille à Dieuze

 

 

La Seille est une rivière Française de Lorraine, qui se jette dans la Moselle et dont la source est située près d'Azoudange en Moselle. On précise parfois Seille lorraine ou Grande Seille pour la distinguer de la Seille, un assez important affluent de la Saône C'est un sous-affluent du Rhin.


Géographie

Au sortir de l'étang du Lindre, elle longe Dieuze, traverse Vic sur Seille et Nomény, puis conflue avec la Moselle en rive droite, à Metz. Sa longueur est de 135 km (138 selon l’agence de l'eau Rhin Meuse, son bassin versant à une surface de 1 348 km² (1288 selon l’agence de l'eau). La Seille effectue la majorité de son parcours en Moselle. Elle sert de limite départementale entre Chambrey et Aulnois sur Seille puis passe en Meuthe-et-Moselle. Elle retourne en Moselle vers Cheminot.

La Seille servait d'appui à la frontière franco-allemande entre 0871 et 1914 : les limites actuelles entre les départements de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle sont héritées de cette frontière définie au Traité de Francfort de 1871.


La Vieille Seille à Marsal. Ce bras secondaire était le lit principal avant les travaux de canalisation (XVIIIe-XIXe).

Née dans la région des Étangs, elle traverse ensuite le Saulnois. Ce secteur fait partie du Parc naturel régional de Lorraine. La rivière s'y écoule dans une large vallée au terrain argilo-marneux. Depuis le Moyen âge, elle a subi de lourds travaux de rectification pour tenter de la rendre navigable, pour drainer les marais avoisinants d’origine anthropique et pour limiter son bassin de crue.

Son cours rectiligne et l'absence d'arbre sur les rives affaiblissent son intérêt paysager et posent aujourd'hui des problèmes d'érosion des berges. La vallée est cependant intéressante sur le plan biologique car des résurgences salées ont favorisé l'apparition d'une flore habituellement rencontrée sur le littoral marin : salicorne, aster maritime, spergulaire…

Depuis 2004, des travaux sont en cours pour reboiser les berges et installer des épis destinés à oxygéner l'eau de la rivière en modifiant localement son écoulement.

a Seille y reçoit plusieurs affluents, les principaux sont :

  • le Spin (14 km) et le Verbach(11,8 km) à Dieuze (rive droite)

  • le ruisseau de Videlange (16,6 km) vers Mulcey (rive droite)

  • le Nard (15,8 km) entre Moyenvic et Marsal(rive gauche)

  • la Petite Seille(25,5 km) à Salonnes (rive droite)

  • la Loutre Noir (17,9 km) à Moncel-sur-seille(rive gauche)

 

En aval, la Seille a su garder un caractère beaucoup plus sauvage. Elle a pu conserver un tracé sinueux, aux limites des côtes de Moselle.

Ce secteur recèle peu d'affluents :

  • les Ossons (15,9 km) à Ajoncourt

  • le ruisseau Saint-Jean (15,8 km) à Létricourt(rive droite)

  • le ruisseau saint-Pierre(12,8 km).

C'est à Metz, après la Porte des Allemands, qu'elle se jette en rive droite dans la Moselle dont elle rejoint d'abord un bras mort à Vallière.


Histoire

Les résurgences salées sont exploitées depuis le XIII siècle avant J.-C. au moins, selon l’archéologue Laurent Olivier, par réduction de l’eau salée dans de vastes cuves de terre cuite pour en extraire le sel. Située très à l’intérieur des terres, la haute Seille vend son sel dans une vaste aire continentale ; la production est importante, et entraîne un déboisement conséquent. La région devient prospère et la société se hiérarchise, comme l’attestent les riches tombes celtiques de la région. Au début du VI siècle avant J.-C. , le sel est obtenu par chauffe dans de petits moules, qui remplacent les grandes cuves : le déboisement massif de la vallée a imposé ce changement de technique. La production, probablement de plusieurs milliers de tonnes par an, a pu atteindre les dizaines de milliers de tonnes annuelles au moment de la conquête romaine.

Cette exploitation intensive de la ressource a eu des conséquences écologiques à très long terme. Le déboisement a provoqué une érosion accrue, qui, ajoutée aux débris de briquetage (cuves, fours, et moules de terre cuite représentent un volume de 4 millions de mètres cubes), a comblé la vallée, sur une surface de 30 km² et une épaisseur allant jusqu’à 12 m. Le lit de la Seille s’en est trouvé surélevé de 8 m, empêchant l’écoulement de la rivière, qui devient stagnante. La vallée devient marécageuse, ses habitants souffrent de goîtres et de maladies de la thyorïde, jusqu’à l’assèchement des marais à la fin du XIX siècle.

Hydrologie

La Seille est une rivière moyennement abondante comme la plupart des cours d'eau du plateau lorrain sans alimentation vosgienne. Son débit a été observé sur une période de 44 ans (1964-2008), à Metz, chef-lieu du département de la Moselle située à son confluent avec la Moselle. Le bassin versant de la rivière à cet endroit est de 1 280 km² soit plus ou moins sa totalité .

Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Metz est de 9,81 m³ par seconde.

La Seille présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, comme presque toujours en Lorraine et dans l'est de la France, avec des hautes eaux d'hiver portant le débit mensuel moyen à un niveau situé entre 16,4 et 20,20 m³ par seconde, de décembre à mars inclus (avec un maximum peu marqué en février), et des basses eaux d'été, de juillet à début octobre, avec une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 2,79 m³ au mois d'août. Mais les fluctuations sont bien plus amples sur de plus courtes périodes.

 

Pour plus de renseignements sur l'histoire de la Seille amont (pays du Saulnois), consultez la page suivante :
http://sitewebseille.free.fr/histoire_de_la_seille.html


 


Commentaires

 

1. ksellig  le 25-02-2011 à 22:10:55  (site)

Pour plus de renseignements sur l'histoire de la Seille amont (pays du Saulnois), consultez la page suivante :
http://sitewebseille.free.fr/histoire_de_la_seille.html

 
 
 
le 24-02-2011 04:10

Le grand cormoran

 

 Le grand cormoran


Nom scientifique : Phalacrocorax carbo
Famille : phalacrocoracidés
Taille : 90 cm
Envergure : jusqu'à 150 cm
Poids : 2000 à 2500 grammes
Âge maximum : 20 ans
Taux de survie : 86 à 91 %



Aspect

Oiseau aquatique de la taille d'une oie, le Grand Cormoran est presque complètement noir avec reflets métalliques bleutés et un peu bronze discernables à faible distance. Il se distingue des cormorans huppé et pygmée par sa taille supérieure, sa silhouette plus massive, ainsi que par une zone jaunâtre à la base du bec. En plumage nuptial, il arbore une gorge blanche, et une tache blanche sur la cuisse, qui disparaît souvent dès juin. Cette grande tache blanche, portée par les deux sexes, sert de signal au moment des parades. En hiver, ces marques blanches disparaissent sur les cuisses et celle de la tête diminue, ce qui rend difficile la distinction avec le Cormoran huppé, pourtant plus petit. Le Grand Cormoran possède un bec jaune puissant doté d'un crochet acéré à l'extrémité, et donc bien adapté à la capture des poissons.



Comportement

Le Grand Cormoran vole souvent à bonne hauteur même au-dessus des terres et volontiers en formations en V ou en ligne, cou tendu en avant. Excellent plongeur, il est aussi à l'aise en mer qu'à terre. Pour pêcher, le grand cormoran nage très profondément dans l'eau, et parfois jusqu'à une vingtaine de mètres. Comme les autres cormorans, il nage très enfoncé dans l'eau. Son bec crochu, sorti de l'eau, prend souvent l'aspect d'un serpent. S'il est menacé, cet oiseau s'enfonce dans l'eau et ne laisse que sa tête émerger. Comme les Cormorans pygmée et huppé, il a un plumage moins étanche que celui d'autres oiseaux aquatiques. Après chaque plongée, il est obligé de se poser les ailes entrouvertes sur des pieux ou des rochers pour faire sécher son plumage au vent, souvent pendant plusieurs heures. Les Grands Cormorans vivent fréquemment en groupes. Ils se rassemblent souvent sur les bancs de sable, les récifs, les jetées, etc.

Habitat

Niche en colonie sur les corniches des falaises côtières, au bord des lacs ou sur des grands arbres. Hiverne sur les grandes étendues d'eau douce, dans les estuaires et près des côtes marines. On le trouve rarement au grand large.

Aire de répartition

Cet oiseau vit sur tous les continents sauf l'Amérique du Sud et l'Antarctique. Distribution irrégulière dans toute l'Europe.

Reproduction

Période de nidification : d'avril à juin.
Nombre de couvées : une.
Nombre d'œufs : 3 à 4 œufs bleu pâle couverts d'un dépôt de calcaire blanc.
Incubation : 28 à 31 jours, mâle et femelle.

Nid : le nid est construit sur des arbres ou sur des falaises côtières avec des brindilles, des algues ou des roseaux. Il est bâti par le couple. Mâle et femelle élèvent les jeunes.

Type de nichoir : ne les utilise pas.
Jeunes : nidicoles.
Envol : 50 jours, mâle et femelle.
Emancipation : après 50 à 60 jours.
Plumage juvénile : au moins un an.
Première nidification : 4 à 5 ans.

Migration

Les individus du nord de l'Europe sont migrateurs. Présence de nombreux hivernants Nordiques dans le sud de l'Europe. Dispersion dans toutes les directions après la nidification.

Voix

Il est habituellement silencieux mais, sur son territoire de nidification, il laisse entendre divers gémissements et cris gutturaux. Sa voix est un « kro kro kro » ou « krao » rauque uniquement.

Nourriture naturelle

Principalement du poisson, capturés sous la surface, mesurant, de préférence, entre 10 et 20 cm. Sa ration quotidienne est voisine de 750 grammes de poissons.

Mangeoires

Ne les fréquente pas.

Etat des populations

La colonisation de sites à l'intérieur du pays est observée depuis les années 70 et prend de l'ampleur.

 

 

 

 

 

C’est lui l’envahisseur !

Le cormoran se « branche » pour la nuit

Comme les hordes vikings et normandes du premier millénaire les cormorans déferlent des régions maritimes du Nord pour envahir nos terres en remontant les fleuves depuis leurs estuaires.
Pendant longtemps ils se contentaient de venir passer l'hiver le long de nos côtes pour retourner, le printemps venu, nicher sur les rivages nordiques de la Scandinavie aux Pays bas. Depuis quelques années, ils ont pris l'habitude d'envahir l'ensemble de nos terres dés le mois d'octobre pour n'en repartir qu'à la fin mars. En même temps les populations nicheuses se sont elles aussi multipliées sur le littoral de la Manche et la Mer du Nord mais également toujours de plus en plus à l'intérieur des terres.
Cette prolifération est mal supportée de la part des pisciculteurs qui voient l'élevage des poissons compromis, sinon anéanti par les appétits de ces nouveaux arrivants qui lorsqu'ils s'attaquent à un bassin le vide jusqu'au dernier de ses occupants.
Ces oiseaux se sont adaptés à la vie loin des rivages. Malgré leurs pattes palmées, ils sont capables de se brancher pour passer la nuit dans les hauteurs des frondaisons. Ils nichent dans les arbres où ils font leurs nids en utilisant des branches au lieu d'utiliser des algues.
C'est maintenant plus une centaine de milliers de cormorans qui hibernent en France contre simplement 14 000 individus en 1983.

 


 
 
le 24-02-2011 04:10

Le cygne

 

Le cygne

 


Nom scientifique : Cygnus olor
Famille : anatidés
Taille : 140-160 cm (corps : environ 80 cm)
Envergure : 200-240 cm
Poids : mâle 10-23 kg
Âge maximum : 20 ans
Taux de survie : 80-95 %



Aspect

Le Cygne tuberculé est l'espèce la plus nombreuse et la plus répandue parmi les cygnes européens, il est aussi la seule espèce visible toute l'année. C'est aussi l'un des plus gros oiseaux volants au monde. Il se distingue des autres cygnes par un tubercule cartilagineux noir, situé à la base de son bec orangé. Lorsqu'il est sur l'eau, ce grand oiseau d'un blanc pur, est reconnaissable de loin grâce à son long cou gracieux qui recourbé en forme de S, contrairement aux autres cygnes européens. Lorsqu'il nage, ses rémiges secondaires sont souvent dressées. En vol, son cou est tendu comme celui des autres cygnes et les battements de ses ailes provoquent un son rythmé et musical, audible de loin. Les deux sexes sont semblables, mais le mâle est toutefois plus grand et son tubercule est plus gros, surtout au moment de la nidification. Son bec rouge orangé est aussi plus vif. Les jeunes cygnes sont généralement gris-brun sale, à bec gris sans tubercule.

Comportement

C'est un oiseau sociable, sauf quand il se reproduit. Dès le début du printemps, les cygnes commencent à délimiter leurs territoires, adoptant volontiers une attitude menaçante envers leurs congénères, mais aussi contre d'autres intrus, l'homme y compris. Il adopte alors une posture de menace caractéristique, les ailes dressées comme des voiles et la tête abaissée sur le dos. Il niche isolément, plus rarement en petite colonie. Il plonge la tête et le cou dans l'eau pour pâturer la végétation subaquatique.

Habitat

Le Cygne tuberculé fréquente les lacs, les étangs, les marais ou sur les cours d'eau paisibles bordés de roselières, de prairies, de joncs et d'arbustes. Oiseau semi-sauvage ou domestiqué, on le trouve fréquemment dans les parcs et aussi parfois sur les eaux salées ou saumâtres. En hiver on le rencontre en eau libre souvent en troupe en compagnie des foulques, des canards et des mouettes. Il supporte le gel s'il reste de l'eau libre.

Aire de répartition

Originaire de Scandinavie et d'Europe orientale, il a été introduit en de nombreux endroits et niche à présent dans toute l'Europe. Il niche au nord de la zone tempérée, depuis la France jusqu'à l'ouest de la Russie et la mer Noire.

Reproduction

Période de nidification : Avril ou mai.
Nombre de couvaisons : Une seule couvée.
Nombre d'œufs : 5 à 7 œufs, presque blancs, mouchetés de gris-vert ou de gris-bleu.
Incubation : 34 à 36 jours (femelle généralement).

Nid : construit au bord de l'eau par le mâle et la femelle, il est constitué d'un amas de végétaux et de roseaux.

Type de nichoir : il adopte volontiers un site de nidification artificiel, situé sur un radeau bien flottant sur les lacs ou les étangs, à condition d'y trouver une rampe d'accès en pente douce.

Jeunes : nidifuges. Ils sont élevés et protégés par les deux parents.
Envol : environ 4 mois et demi.
Emancipation : après 50 jours.
Plumage juvénile : un an.
Première nidification : 3 à 4 ans.

Migration

Sédentaire, mais les individus de Scandinavie et de l'est de l'Europe se déplacent vers l'ouest en hiver.

Voix

Cri faible et rare proche de la trompette, l'adulte émet de légers grognements en période de reproduction uniquement, mais les jeunes sont plus bruyants. En cas de menace, feulement agressif, comme un sifflement de serpent.



Nourriture naturelle

Les cygnes sont végétariens et se nourrissent de plantes aquatiques, d'herbes et de plantes herbacées poussant sur les rives.

Mangeoires

Dans les parcs, on leur donnera de préférence des flocons d'avoines, des céréales.

Etat des populations

En nette expansion depuis une vingtaine d'années en raison d'essaimages à partir des sites d'implantation d'origine, de l'arrivée d'oiseaux étrangers lors de vagues de froid ou de lâchers d'oiseaux semi-domestiques.


 


 
 
le 24-02-2011 04:09

L'aigrette

 

 

 
 
  L'aigrette
 


Nom scientifique : Egretta garzetta

Famille : ardeidés
Taille : 55-65 cm
Envergure : 88-106 cm
Poids : 450-550 grammes
Âge maximum : 9 ans
Taux de survie : ? %



Aspect

L'aigrette garzette est le « héron blanc » le plus répandu en Europe. Elle se reconnaît à son bec et ses pattes de couleur noire et ses doigts de pieds jaunes. Elle se distingue du héron garde-bœufs et du crabier chevelu par son allure générale qui la rapproche plus des grands hérons. Il existe également une forme presque noire, mais qui est très rare. En période nuptiale, elle arbore deux longues plumes sur la nuque. Ce sont les « aigrettes ».



Comportement

Bien qu'elle se rencontre parfois en troupes, l'aigrette garzette est moins sociable que le héron garde-bœufs. Elle niche en colonie souvent associée avec d'autres hérons dans les buissons ou les arbres.

Habitat

Pendant la saison de reproduction, l'Aigrette garzette se rencontre dans les marais, les deltas des fleuves et sur les terrains buissonneux. Après la saison des nids, elle se rencontre presque partout dans les zones humides en eau peu profonde, mais avec une prédilection pour les eaux saumâtres : bords des lacs, des rivières et des fleuves, marécage ou marais peu profond, rizières, zones inondées, lagunes et étangs.

Aire de répartition

Présente en été dans le sud de l'Europe.



Reproduction

Période de nidification :
Nombre de couvaisons : une ponte.
Nombre d'œufs : 3 à 5 œufs bleu verdâtre pâle.
Incubation : 21 à 22 jours, mâle et femelle.
Nid : mâle et femelle construisent le nid dans les arbres touffus, les buissons ou à terre dans les roseaux avec des brindilles.
Type de nichoir : sans.
Jeunes : nidicoles.
Envol : 40 à 45 jours, mâle et femelle.
Emancipation : ?
Plumage juvénile : sans.
Première nidification : un an

Migration

En Europe, l'Aigrette garzette est généralement migratrice, excepté dans le sud-ouest du continent. La plupart des individus hivernent eu Afrique en traversant le Sahara. Des hivernants sont présents également en France et Espagne et au Moyen-Orient.

Voix

La plupart du temps, muette en dehors des colonies. A l'envol, parfois une sorte de soupir rude « aaah ».

Nourriture naturelle

Elle se nourrit de petits poissons et autres petits animaux (grenouilles), et de beaucoup d'insectes aquatiques.


 


 
 
 

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