Le colvert
Nom scientifique : Anas platyrhynchos |
Le mâle et la femelle ont un plumage différent. Les mâles sont beaucoup plus colorés. En plumage nuptial, le mâle se caractérise par la tête et le cou vert brillant, le collier blanc, la poitrine brune, le dessous gris perle et le bec jaune. Le reste du plumage est gris-brun, avec du noir sous la queue. Comme pour beaucoup d'espèces de canards, le plumage de la femelle colvert est d'un brun moucheté assez terne, ce qui lui permet d'être très peu voyante sur le nid lorsqu'elle couve et d'éviter de tomber entre les griffes de certains prédateurs comme le renard. Les femelles ont aussi une couronne plus foncée et des traits foncés à travers les yeux, un bec jaune pâle et un miroir alaire bleu ou violet, bordé de noir et blanc comme chez le mâle (speculum). Après avoir accompagné la femelle au nid, le mâle revêt un plumage « d'éclipse », tacheté comme celui de la cane. Les canards perdent leurs rémiges rapidement et ne peuvent pas voler pendant plusieurs semaines. Comme la plupart des canards, sa période de mue se situe en hiver. Facilement confondu avec les canards chipeau et pilet, le canard colvert en diffère par son bec plus épais et son miroir alaire bleu.
C'est le « canard sauvage » le plus commun et le plus
répandu dans toute l'Europe. Canard de surface, il cherche sa
nourriture dans les eaux peu profondes en y plongeant uniquement la
tête. On dit qu'il « barbote ». Habitant des eaux
froides, le colvert est souvent observé en zone urbaine et fréquente
les jardins qui disposent d'une mare (ou d'eau à proximité) et
d'une végétation dense pour nicher. Il s'établit parfois sur des
mares plus grandes, pour se nourrir et, s'il n'est pas dérangé, il
niche même dans les jardins.
En hiver, les colverts
s'observent souvent par couples ou en troupes et envahissent en grand
nombre les plans d'eau des parcs ; c'est l'occasion idéale
d'observer les parades nuptiales exécutées par les mâles. C'est la
femelle qui s'occupe du nid qu'elle recouvre avec des duvets quand
elle va manger. Les œufs éclosent simultanément et les canetons
quittent le nid avant d'avoir un jour. Après leur naissance, les
petits savent nager immédiatement et pour conduire ses canetons à
l'eau, la femelle traverse parfois les routes. Ancêtre de la plupart
des canards domestiques, le canard colvert sauvage s'accouple
fréquemment avec d'autres espèces, d'où la présence, dans les
parcs et sur les étangs, de nombreux hybrides présentant des
caractéristiques différentes.
On le rencontre sur toutes les eaux calmes, sur les lacs, les étangs, les fleuves, dans les marais et les baies abritées, y compris sur les plans d'eau au milieu des grandes villes. Il vit du niveau de la mer jusqu'à 2 000 m d'altitude.
Largement répandu dans toute l'Europe.
Période de nidification : mars à août.
Nombre de
couvaisons : Une couvée.
Nombre d'œufs : 8 à 12 œufs
vert grisâtre.
Incubation : 27 à 28 jours (femelle).
Nid : généralement au sol, composé de feuilles et d'herbes, construit dans la végétation épaisse, mais parfois dans un trou d'arbre ou dans un nichoir.
Type de nichoir : cageot ou un grand panier à chat dans les sites de nidification connus. Autrement, une simple dépression dans le sol, bordée de quelques petites bûches et abritée sous des branches d'épicéa. Le meilleur emplacement est probablement un radeau ou un îlot, où ils sont hors de la portée des renards et des rats. Les nichoirs délaissés par les canards sont parfois "squattés" par les Poules d'eau.
Nichoir alternatif : à partir de quelques chutes de bois, fabriquez une boîte de 300 x 300 x 230 mm. Garnissez d'une couche de 25 à 50 mm de copeaux de bois. Creusez une galerie d'une longueur approximative de 300 mm conduisant à un trou d'entrée de 150 mm de côté. Cette galerie d'accès sert à décourager les corvidés. Aménagez une pente douce entre l'entrée du tunnel et le sol. Cette facilité d'accès est importante pour le confort du canard, mais également pour que les canetons puissent regagner le nichoir durant la nuit, plus spécialement par temps froid. Le colvert aime pouvoir observer le monde extérieur depuis son nichoir. Aménagez dès lors une fente horizontale dans les parois latérales.
Jeunes : nidifuges.
Envol : 50 à 60
jours.
Emancipation : dès l'envol.
Taux de survie :
52 %.
Sédentaire en France, éventuellement déplacements de faible ampleur. Présence également d'un grand nombre d'hivernants nordiques.
La femelle émet des cancanements rauques ; ceux du mâle sont plus faibles et ont une tonalité plus nasale. La femelle émet un «coin-coin» retentissant, le mâle un faible «quèche».
Le colvert a un régime très varié : glands, mollusques aquatiques, larves de phryganes, grenouilles, alevins (dans l'eau peu profonde), etc. Il se nourrit en plongeant la tête dans l'eau. Les canetons mangent surtout des insectes.
Visiteur occasionnel des mangeoires, pour du pain, des graines, des flocons d'avoine, céréales. Il adore les pommes de terre cuites.
Effectifs en expansion, mais les milliers d'individus d'élevage lâchés pour la chasse chaque année peuvent s'accoupler avec les colverts sauvages. Outre le risque d'altération de l'espèce, ils entrent en concurrence avec les différentes espèces de canards sur les sites de reproduction disponibles.
Nom scientifique : Alcedo atthis |
Le martin-pêcheur est à peine plus grand qu'un moineau. La partie supérieure est fortement colorée de turquoise et de bleu, les ailes sont plus foncées. Les joues et le dessous sont roux-orange, la gorge est blanche. La femelle porte de l'orange sur le bas de la cuisse. Lorsqu'il est aperçu en vol, le plumage reflète des tons bleu et orange brillants qui captent la lumière. C'est un oiseau timide, que l'on entend bien avant de le voir : son appel est sonore, aigu et strident, portant très loin.
C'est un petit bijou d'oiseau, timide et prudent dans
son approche des humains. Cet oiseau superbement coloré est une
parfaite machine à pêcher sous l'eau, plongeant avant de ressortir,
sa proie serrée dans son bec puissant. Il se perche ou plane
au-dessus de la surface de l'eau en guettant les poissons. Il plonge
ensuite pour capturer des poissons, des insectes, des larves et des
amphibiens.
Le martin-pêcheur visite souvent les jardins et
les mares à la recherche de proies faciles, surtout les deux ou
trois premières heures qui suivent le lever du soleil. Pour
l'apercevoir, cherchez un éclair bleu et orange.
Il faut le chercher autour d'un jardin possédant une
mare très poissonneuse ou proche d'un lac, d'une rivière ou d'un
fleuve. Le martin-pêcheur se méfie des hommes, c'est pourquoi il
préfère visiter le jardin très tôt le matin. Pendant les hivers
rudes, quand il est obligé de chercher de l'eau non gelée, il peut
apparaître à des endroits imprévisibles.
En hiver, il
visite les zones littorales où il se nourrit de crevettes grises ou
roses, de poissons de roche, etc. Fréquente également les étangs
de jardin où il apprécie les vairons et les épinoches.
Il niche dans toute la France et la Belgique en bordure des fleuves, rivières, canaux, lacs, estuaires (plus spécialement en hiver), mais jamais en grand nombre, étant donné la forte mortalité hivernale.
Période de nidification : mars à septembre.
Nombre
de couvaisons : deux à trois couvées.
Nombre d'œufs
: 5 et 7 œufs.
Incubation : 19 à 20 jours.
Nid : Niche dans des galeries aménagées sur les rives des cours d'eau ou dans les sablières. La galerie, dont le diamètre est de 50 mm et dont la longueur peut atteindre 1,2 mètre, conduit à la chambre d'incubation. Elle est généralement creusée dans les sols sablonneux.
Type de nichoir : N'utilise pas les nichoirs.
Envol
: 3 à 4 semaines.
Emancipation :
Taux de survie :
Migrateur partiel. Les adultes nicheurs sont généralement sédentaires tandis que de nombreux immatures se déplacent vers le sud.
Poissons et invertébrés aquatiques, généralement attrapés en plongeant dans l'eau.
Nom scientifique :
Barbus barbus
Famille
: Cyprinidés
Autres
noms : Truitat,
Drogan, Dusgan, Tourgan, Drenck, Barbu - Anglais : Barbel
Poids
maximum : 9
kg
Longueur
maximale : 90
cm
Durée de vie
: 15 ans
Période
de frai : Mai à
Juillet
Ponte :
9000
Le Barbeau avec son corps fuselé montre sa parfaite adaptation aux rivières animées par un courant plus ou moins rapide. Selon son implantation, sa couleur qui peut être différente est uniforme et légèrement plus claire sur le ventre. Vous trouverez ainsi des barbeaux tantôt "gris", tantôt "verdâtres", et parfois "dorés". Son museau est caractéristique et dépasse nettement sa bouche. A noter que la nageoire dorsale comprend un rayon épineux fortement ossifié.
Implantation.
On le
trouve dans des eaux claires et sur des fonds de graviers. Le barbeau
commun est le plus répandu. Il a trois cousins qui sont :
- le
barbeau méridional (plus petit et avec des petites tâches sur les
flancs)
- le barbeau ibérique (bien plus petit et plus fuselé)
-
le barbeau italien (20 à 40 cm et robe plus sombre que le commun)
Mode de vie.
Le
barbeau préfère les fonds de cailloux et de sables. Il se nourrit
souvent la nuit d'invertébrés dans des eaux peu profondes. Comme la
carpe (une cousine de la même famille), le barbeau utilise ses
barbillons pour trouver des larves d'insectes, des vers. Ses
puissantes dents pharyngiennes lui permettent de déguster aussi les
écrevisses et les crevettes d'eau douce.
La période nuptiale est
assez agitée. Mâles et femelles se livrent à des courses sans fin,
côte à côte. La femelle creuse ensuite une cavité dans les
graviers et dépose, en plusieurs fois, 3000 à 9000 oeufs à une
faible profondeur.
Les mâles libèrent ensuite leur laitance..
Après 10 à 20 jours d'incubation, selon la température de l'eau,
les jeunes alevins se cachent sous les pierres, se nourrissent de
phytoplancton et de zooplancton puis, devenus fouisseurs ils
s'alimentent de proies plus grosses.
Pêche.
Voici un
poisson qui est un rude adversaire. On le trouve, très rarement en
solitaire, dans les cours d'eau vive, donc bien oxygénée,
aux fonds sableux ou caillouteux.
Vous pouvez le pêcher à
la plombée, sur le fond, avec comme appâts des petits cubes
de gruyère, des asticots ou un gros ver. Une autre technique
est de le pêcher à l'anglaise.
A la ligne flottante
dérivante, autrement dit, à la coullée, vous prendrez soin de bien
prendre le fond afin de permettre à l'esche de glisser sur le fond.
Cette technique offre l'avantage de couvrir un secteur plus important
et ce tout en asurant une présentation très naturelle de
l'appât.
Vous pouvez très bien amorcer un coup au Barbeau, avec
quelques frondes de l'appât utilisé. Quelques morceaux de fromage
cuit sur un coup est sélectif. L'amorcage classique est une
possibilité. Il faudra juste prévoir un peu de terre si le courant
est de la partie..
Une recette simple... 300g de chapelure blonde,
200g de tourteau de mais, 200g de PV1 et 200g de gruyère rapé.
Pour
ce qui est du matériel, une canne bolognaise robuste de 5 ou 6
mètres est toute indiquée. Le flotteur de 15g devra être
choisi, pour ce qui est de sa forme, en fonction du courant
rencontré.
Enfin, un corp de ligne de 18/100e, un bas de ligne de
14/100e et un hameçon fort de fer n° 12 feront une ligne
pêchante..
La pêche à l'anglaise
La pêche à l'anglaise connait en France un succès certain. Il s'agit d'une pêche au coup toute en finesse, pour laquelle le pêcheur sera tout à la fois appliqué et concentré. Les eaux calmes d'un étang ou d'un lac présentent un réel intérêt pour pratiquer cette pêche. Si vous savez qu'il y a de beaux poissons tels que Gardons, Brèmes, Tanches et Carpeaux, c'est alors une technique idéale.
La pêche à
l'anglaise est une adaptation de la pêche au coup. Elle se pratique
avec un moulinet et une canne à anneaux à emmanchement ou
télescopique. Elle offre quelques avantages :
- Dans un étang
peu profond, où le fond est en pente douce, on trouve souvent des
profondeurs plus intéressantes entre 20 et 30 mètres du bord
-
loin du bord, le poisson est moins perturbé par le bruit et se
montrera donc moins méfiant.
- on peut combattre de beaux
poissons sur des nylons relativement fins grâce à l'élasticité de
certains, au frein du moulinet, à la réserve de fil et à l'action
parabolique d'une bonne canne pour la pêche à l'anglaise.
Les cannes anglaises
mesurent entre 3,60 mètres (12') et 4,50 mètres (15'). De nos
jours, elles sont en carbonne et trés souvent à emmanchement. Elles
comptent généralement entre 11 et 15 anneaux, parfois d'avantage.
Une canne anglaise de 3,90 mètres (13') équipée de 16 anneaux peut
être considérée comme pouvant convenir dans un grand nombre de
situations. Un moulinet contenant 150 à 200 mètre de nylon en 14 ou
16/100 est suffisant pour pratiquer la pêche à l'anglaise. Optez
pour un moulinet livré avec 1 bobine de rechange.
Ainsi vous
pourrez choisir entre la bobine équipée d'un fil fin ou celle
contenant un nylon plus solide. Pour remplir vos bobines, choisissez
un nylon conçu pour la pêche à l'anglaise. Il est adapté à ce
style de pêche et coulle plus facilement. Pour la pêche au flotteur
ou celle à la plombée, les cannes présentent quelques
différences.
Pour la pêche au Quiver-Tip, la canne est livrée
avec plusieurs scions plus ou moins souples. Vous utiliserez le scion
adaptée à la ligne que vous utiliserez pour le poisson
recherché.
Pour la pêche au flotteur, vous trouverez des cannes
en 3 brins qui mesurent 3,60 ou 3,90 mètres. Le scion comporte 6 à
7 anneaux surélevés, ce qui permet un guidage parfait du fil lors
du lancer. Toute les cannes anglaise n'ont pas la même action. Une
canne anglaise à action semi-parabolique vous donnera une réelle
satisfaction lors de vos combats avec de beaux poissons. Certaines
marques proposent des cannes polyvaentes qui autorisent aussi bien la
pêche au Quiver-Tip que celle au Waggler.
Ne tombez pas dans ce
piège. Même si une canne représente un certain investissement,
patientez plutôt pour vous équiper de cannes anglaises à usage
spécifique. Deux pêches aussi différentes que celle au flotteur et
celle à la plombée impliquent des actions différentes.
La pêche au
Quiver-Tip ou au Swing-Tip est une pêche au posé. Elles constituent
une technique anglaise de pêche au flotteur. Vous trouverez la
description des flotteurs particuliers dans la rubrique "Matériels".
Pour le Waggler, ce flotteur est fixé uniquement à sa base.
Cela permet de noyer la bannière ce qui procure certains avantages
quand il y a du vent. La distance de pêche peut aller sans peine
jusqu'à une trentaine de mètres, voir au delà. Le Waggler est fixé
à la ligne par sa base. Vous trouverez dans le ommerce de nombreux
modèles. Le modèle ci-dessus est à employer dans un courant lent,
voir en cas de brise.
Un Waggler rectiligne ne doit être utilisé
que dans une eau absoluement calme. La plombée à mettre en oeuvre
est indiqué sur ce type de flotteur. Ceci étant, certains
modèles sont pré-plombés ce qui s'implifie leur emploi et permet
des changements rapides.
L'Avon lui est un flotteur utilisé dans les eaux peu profondes et même dans les rivières à courants lents. Il est fixé en deux points à l'aide de plusieurs bagues. Vous utiliserez l'Avon avec des appâts tels que les asticots, les casters ou les vers de terre. Tout comme l'Avon, le Stick est à utiliser pour la pêche dans des rivières à courants lents et peu profondes.
Dans certaine conditions, et
notamment lorsque l'on pêche à une quarantaine de mètres du bord
et à des profondeurs supérieures à 2,50 m, le flotteur n'est plus
l'indicateur adaptée. La pêche à la plombée s'impose mais à
condition de l'accompagner d'un système sensible pour indiquer les
touches. Swing-tip et Quiver-tip remplissent admirablement ce
rôle.
Pour la pêche au Quiver-tip, la canne est placée sur des
supports adaptés, parallélement à la berge. Ainsi le fil est
perpendiculaire et maintenu à une bonne tension. A la moindre
touche, le Quiver-tip pliera et indiquera la touche avec d'autant
plus de visibilité si le pêcheur utilise un écran de touche placé
devant la canne.
Si sur ce type de canne vous pouvez monter une
ligne avec une plombée de 15 à 20 grammes, la tentation d'utiliser
le feeder est grande. Cet accessoire, qui peut avoir divers formes
permet de lancer une petite quantité d'amrorce et d'esches avec la
ligne, et ce bien plus loin qu'avec une plombée classique.
La cage feeder
(Amorçoir) comme son nom l'indique est une cage largement ouverte.
Il en existe de toutes tailles et surtout de différentes formes (en
plastique, lestés et plus ou moins ouverts suivants les eaux
pratiquées. Remplie d'une amorce adaptée au poisson recherché et
d'une certaine quantité d'esches, le coup sera amorcé y compris en
aval s'il existe un trés léger courant.
S'il s'agit toujours de
la même technique, les pointes (tip) sont bien trop fragiles pour ce
genre de lancer.
Dans ce cas, des cannes dites "lancer au Feeder" sont indispensables. Leur sensibilité est moindre mais indiquerons tout autant les touches des poissons qui se seront laissés séduire par vos esches.
Avec une canne équipée d'un Swing-tip, la pointe est placée à environ 5 cm de la surface. Ainsi le fil se trouve immergée sur toute sa longueur. A la touche, l'indicateur se redresse si le poisson fuit au large. Il s'incline sur la droite ou la gauche si le poisson part d'un côté ou de l'autre.
Pour obtenir une bonne lecture de la direction de fuite du poisson, il est conseillé de tendre trés légèrement la ligne pour lever trés légèrement le Swing-Tip.
Le redoutable cage-feeder est, généralement plus adapté à la pêche en eaux closes, ou dans des eaux très calmes. Sa conception très ouverte, permet une libération rapide de l'amorce, parfois enrichie d'une part de l'esche animale mise en oeuvre. Dans les rivières et fleuves, son lest doit être important pour éviter de le voir sortir du coup sur lequel vous tentez de maintenir un banc de beaux poissons. Pour ce genre de situation, un cage-feeder de belle taille et de 50g minimum vous permettra un amorçage plus lourd (dans les 100 à 140 grammes) et de mieux rester en place. Mais attention, car sur un fond encombré, le cage-feeder s'accroche aussi et se perd très facilement lorsqu'il est trainé par le courant. On peut parfois pour cette raison lui préférer le ressort amorçoir, moins accrocheur.
ertains pêcheurs utilisent volontier le ressort amorçoir. Certains fabriquants l'appelent aussi cage-feeder, malgré sa forme un peu différente des cages-feeder que nous connaissons. Il est une bonne armature pour une dose importante d'amorce, bien compacte, pour supporter la projection et l'impact avec la surface au moment du lancer. C'est là ou le savoir faire pour l'amorce tient un rôle important. Compte tenu de la libération rapide de ce qu'il contient, ce style d'amorçoir est plus adapté à des eaux dormantes.
Pour débuter à la
pêche à l'anglaise, sans doute vaut-il mieux se limiter à celle
mettant en œuvre un waggler monté en fixe plutôt que
coulissant. Pour cela, la profondeur du poste ne doit pas être
supérieur à la longeur de la canne (3,50m environ).
Plusieurs
types de waggler s'offrent à vous.
- Les wagglers à bulbe, qui
autorisent des lancers à distance.
- Les wagglers droits en
plume de paon, légers et trés sensibles
- Les wagglers droits
en plastique (parfois transparent), solides et parfaits pour débuter.
Nom scientifique :
Phoxinus phoxinus
Famille
: Cyprinidés
Autres noms :
Vairon - Anglais : Minnow
Poids
maximum :
Longueur
maximale : 7 à 14
cm
Durée de vie
: 3 à 6 ans
Période de frai
: mai à juillet
suivant les régionst
Ponte
: 1 000 à 5 0000
ovocytes.
Le corps du Vairon
est allongé et cylindrique, Son
museau est arrondi et la bouche est de petite taille. Le dos du
Vairon est gris-vert avec des raies transversales foncées, les
flancs sont argentés, le ventre blanc. Les écailles sont petites
(80 à 90 dans une ligne longitudinale). La ligne latérale claire
est généralement interrompue dans la partie postérieure.
Implantation.
Le Vaisron est un poisson trés commun en Europe, implanté du Nord de l'Espagne jusqu'à l'Oural. Il est par contre absent dans le sud de l'Italie, dans une bonne partie de l'Espagne ainsi qu'en Corse.
Mode de vie.
Le Vairon fréquente
les eaux claires à faibles courants., Il occupe des habitats peu
profonds avec de nombreux herbiers ou branches et préfère les fonds
composés de graviers. Il fréquente aussi les lacs d'altitude
(jusqu'à 2 500m). Ce petit poisson est grégaire et se montre trés
actif. Des études démontrent que les bancs sont constitués pour
les 3/4 de regroupements familiaux. A proximité d'un prédateur
comme le brochet, les Vairons se regroupent en bancs serrés et
dressent leurs nageoires. Ce signe d'alarme informe chacun d'un
danger immédiat.
Le Vairon est vorace. Il consomme aussi bien des
végétaux (algues), que de petits animaux (larves, oeufs de
poissons). Dans les lacs, ce poisson apprécie de petits crustacés
voir des larves de Crégones.
La maturité sexuelle du Vairon
intervient à l'age de 2 ou 3 ans. En période de fraye, le mâle
prend des couleurs vives (ventre rouge). Le ponte fractionnée
intervient dans une eau à 10°C peu profonde. sur des fonds
graveleux. L'incubation durera moins d'une semaine dans une eau à
13°C.
Pêche.
Le vairon est très
recherché par les pêcheurs de truite pour servir d'esche.
Il se
pêche
au coup
très facilement.
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