le 16-02-2011 05:57

L'anguille

L'anguille
 

 
 

Nom scientifique : Anguilla anguilla
Famille : Anguillidés
Autres noms : Sili, Franche, Morgain, Margagne, Mourguin, Ressort
Anglais : Eel - Espagnol :Anguila  - Allemand :  Aal
Poids maximum : 6-9 kg (moy. 250 g à 1 kg)
Taille maximale : 1 m
Durée de vie : jusqu'à 25 ans
Période de frai : Mer des Sargasses
Ponte : 800 000 à 1 500 000 env. par Kg



Si l'anguille est classée ici comme poisson d'eau douce, c'est qu'elle y passe la plus grande partie de sa vie. Mais le mystère de son voyage vers la mer des Sargasses est une histoire extraordinaire.
Atteignant sa maturité sexuelle entre 8 et 17 ans, l'anguille subit une transformation en préalable à sa migration. Elle devient argenté, prend une tête plus fine avec des yeux qui grossissent. Quelques temps avant le grand départ elle fait en sorte de se constituer le stock de graisse qui lui sera utile pour son voyage qui peut durer 3 ans.


Implantation.

L'anguille est une espèce autochtone de nos cours d'eau, de l'Atlantique, la Mer du Nord, la Manche, et la Méditerranée.


Mode de vie.

L'anguille est un prédateur et un charognard qui se nourrit principalement la nuit (n'aimant pas la lumière) et utilise pour cela son odorat, très développé. Longtemps considérée comme "nuisible", elle fait l'objet d'une pêche intensive sur toute les phases de son cycle biologique.
L'anguille ne reviendra pas des Sargasses car mourant aussitôt le frai passé. Pourtant ses larves (de 7mm au moment de s'engager sur le retour) retrouveront les eaux où leurs géniteurs ont vécu.
La civelle fera se long chemin mais rencontrera bien des obstacles (barrages, digues) pour atteindre son lieu de vie.
Si ce poisson est doté d'une force en dehors du commun, et donc passionnant à pécher, il n'en demeure pas moins fragile.
Ainsi prenez soin de le décrocher sans lui martyriser la bouche, et de vous mouiller les mains avant de le toucher.


Pêche.

N'aimant pas du tout la lumière, là où c'est possible sa pêche est à réaliser de préférence de nuit. Dans des eaux profondes et colorées, la pêche de jour peut donner néanmoins de bons résultats. Utiliser une canne à brochet ou à carpe de 3,50m. Sur une ligne de 28/100 placer une plombée de 15g et au bout un hameçon n° 6. Un bon vers ou un poisson mort l'attirera. En Méditerranée, les meilleures saisons pour pécher l'anguille sont l'automne et l'hiver, à l'aube et au coucher du soleil.
Le montage courant comporte un plomb hexagonal d'environ 80 grammes, et un bas de ligne de 60 centimètres en Nylon 24 au 30/100, avec un hameçon à tige longue n° 1/0 . Le filet de sardine attire l'anguille comme un aimant.


L'anguille menacé

 


Le constat est unanime, l'anguille est une espèce en péril. Scientifiques, décideurs politiques, pêcheurs amateurs et professionnels ne s'accordent cependant pas sur les solutions à apporter à cette situation critique.

Drôle de parcours que celui de l'anguille européenne qui, en quelques décennies, est passée du statut d'espèce nuisible à celui d'espèce en voie de disparition. Plusieurs facteurs sont responsables de cette évolution, tous liés à l'activité humaine. Alors que se confrontent diverses réalités, biologique, politique, économique et sociale, les populations d'anguilles continuent de diminuer, de manière inquiétante. Parmi les activités humaines incriminées, la pêche professionnelle de la civelle (alevin de l'anguille) figure en première ligne. «En 30 ans, les captures totales de civelles ont diminué de plus de 75% au niveau européen, ce qui traduit une diminution de la ressource. Le taux de capture des civelles dans l'estuaire de la Vilaine avoisine les 95%! Environ quatre tonnes de civelles ont été pêchées par les pêcheurs professionnels, en aval du barrage d'Arzal, dans le Morbihan, pour la saison 2009-2010, et seulement 5kg de civelles ont pu coloniser le bassin de la Vilaine. On peut craindre le pire pour l'avenir de l'espèce», explique Gaëlle Germis, chargée de mission de l'association Bretagne grands migrateurs.

La pêche n'est pas seule en cause

«Les pêcheurs professionnels sont conscients de la situation, et veulent bien être acteurs du plan de gestion mais sans jouer systématiquement le mauvais rôle. Fin 2010, un quota zéro à l'exportation hors Union européenne a été décidé, alors que le marché asiatique est le principal débouché. Qui va racheter les civelles aux pêcheurs?», s'inquiète Gérald Hussenot, secrétaire général du comité régional des pêches de Bretagne. Outre la pêche, d'autres causes sont évoquées, notamment les pollutions agricoles et industrielles, la réduction des zones humides, l'introduction récente d'un ver parasite et les obstacles à la migration.

«Les mesures prises sont inefficaces»

Diverses solutions sont déjà appliquées. Certains ouvrages bénéficient d'aménagements facilitant la circulation des anguilles, tels l'ascenseur à anguilles du barrage de Pléven, dans les Côtes-d'Armor, l'un des rares existant en France, la passe à anguilles de la Maison pêche et nature à Jugon-les-Lacs (22)... En septembre2007, un règlement européen a été voté, instituant des mesures de reconstitution des stocks d'anguilles. En France, un plan de gestion national a été approuvé par la Commission européenne, en février2010. «Ce plan est inéquitable et inefficace. Il vise moins la pêche professionnelle que la pêche loisir, alors que celle-ci ne prélèverait que 5% des stocks. Nouveauté 2011, l'obligation de tenir un carnet de capture et une période de pêche fixée du 1eravril au 31août. Ahurissant! Quant à l'idée du repeuplement, elle est plus liée aux impératifs économiques qu'écologiques», martèle Maurice Lebranchu, président de la Fédération des Côtes-d'Armor pour la pêche et la protection du milieu aquatique. Et de conclure: «La Fédération nationale pour la pêche a proposé un moratoire de cinq ans sur la pêche de l'anguille, quel que soit son stade, pour les amateurs comme pour les professionnels. La France n'a pas retenu cette préconisation, alors qu'il y a urgence!». Selon les pronostics les plus alarmistes, si rien n'est fait, dans vingt ans, l'anguille sous roche ne sera plus qu'un souvenir...


 
 


 
 
le 15-02-2011 19:14

Pêche au coup


 



Pêche au coup
 
 

Pêche au coup est sans aucun doute la technique de pêche la plus pratiquée, surtout à la belle saison. C'est par cette technqiue que beaucoup de pêcheurs, parfois très jeunes, ont débutés leur apprentissage.  Cette pêche est une pêche statique, pratiquée sur une zone préparée par un amorçage préalable afin de regrouper les poissons sur le coup.

De cette technique, employée depuis la nuit des temps, d'autres en découlent. Elles nous viennent parfois de chez nos voisins Anglais ou Italiens et diffèrent suivant les matériels utilisés, les modes de prospection sur un coup plus ou moins étroit, ou en fonction du poisson recherché.  Si on peut estimer qu'elles en sont les descendantes, les pêches à la ligne flottante, à la longue coulée, à la franglaise, à la bolognaise, à l'anglaise, au Quiver-Tip ou au Swing-Tip entre autres, ne sont plus, de nos jours, à considérer comme des sous-techniques de la pêche au coup. Elles sont bien devenues des techniques à part entière.

Nous nous limiterons donc, à leur sujet, de quelques mots afin de les présenter. Elles feront l'objet d'autres articles de présentation.

Présentation

S'il est effectivement possible de pêcher le poisson blanc toute l'année, il est évident que le printemps marque le réveil des poissons. La température a son importance. En début de saison, ces poissons se déplacent en rangs serrés. L'eau se réchauffe plus vite en eaux closes (étang) et il est important de choisir un poste à l'abri des vents du Nord et de l'Est. Le printemps est ainsi, parfois frai et il convient de mettre toutes les chances de son côté car cette saison est sans doute la meilleure qui soit pour réaliser de belles parties de pêche.

Les cannes à pêche

Pour celles et ceux qui débutent, il sera facile de retenir qu'il y a deux grandes familles de cannes à pêche. Celles sans anneaux et celles avec anneaux donc avec...vous l'avez deviné, l'indispensable moulinet. Dans le premier groupe des cannes sans anneaux, vous allez découvrir toute une collection de cannes.   Retenez simplement qu'il existe principalement des cannes téléscopiques et des cannes à emmanchement (certains disent "à déboiter").  Vous trouverez dans la gamme des télescopiques, les Gardonnettes et Mitraillettes dont la taille est limitée à 3 ou 4 mètres. Compte tenu de leurs faibles longueurs, elles seront utilisées pour pêcher au bord, juste devant votre poste.  Vous y trouverez certainement bon nombre de petits poissons même si parfois vous pourrez connaître quelques surprises.Avec les cannes télescopiques de 6 à 8 mètres, il s'agit toujours de pêche au bord.

Cela vaut si vous n'utilisez pas de scion creux équipés d'élastique intérieurs, équipement plutôt réservé pour les longues cannes. Si toutefois, vous utilisez un montage élastique sur une télescopique, prenez soin d'adapter votre longueur de ligne en concéquence.  Quand vous relevez un poisson (petit), une fois votre canne à la verticale, vous devez pouvoir le saisir sans difficulté.



Pour les cannes d'une longueur supérieure, vous trouverez là les cannes à emmanchement. Ces cannes de 9 à 14 mètres (et au delà) sont construites avec des matériaux à la fois solides et légers. L'effort des fabriquants pour alléger ces longues cannes est appéciable. Utilisées en concours, elles deviennent néanmoins de plus en plus accessibles aux amateurs.  Avec ces cannes, la pêche au coup traditionnelle devient un art et demande sans doute déjà quelques années d'expérience.
Avec leurs kits, qui permettent d'avoir à portée de main différents montages en réserve, l'amateur averti ira chercher le poisson là où il se trouve. Ce sera parfois un atout pour trouver de gros Gardons de fond, de belles Tanches qui n'aiment pas fréquenter les bordures, ou quelques Brèmes passant au large.


En général retenez que si la "blanchaille" fréquente souvent les bords, les adultes eux préfèrent s'éloigner un peu pour trouver plus de fond.  Les Kits pour les longues cannes comprennent souvent 2 ou 3 brins, ceux qui se trouvent en bout de canne. Equipés de montages à élastique intérieur, ils vous laissent la possibilité d'adapter votre pêche en toute circonstance. Pour le poisson qui se trouve à un moment donné sur le coup, les combinaisons sont nombreuses. Elles sont un réglage fin entre le type d'élastique (plus ou moins fort) et surtout la ligne elle même (flotteur,hameçons, plombée).
Les lignes pour "longues cannes" seront donc souvent adaptées à la longueur du kit, sachant qu'à la relève du poisson, vous déboiterez jusqu'à pouvoir atteindre le poisson pour le prendre à l'épuisette. S'il s'agit d'un petit, déboiter jusqu'au kit pour ensuite relever à la verticale pour attraper le poisson est plus rapide que de manoeuvrer à l'épuisette ! En concours cela peut vous faire gagner des points.
 

La ligne flottante  

La pêche au coup à la ligne flottante se pratique donc avec un flotteur. L'esche peut être animée par de brefs mouvements de relèves lorsque c'est le calme plat. Elle peut aussi se déplacer en fonction d'un faible courant ou d'un léger souffle d'air. La prospection doit se faire sur différentes profondeurs car le poisson peut être en surface, entre deux eaux ou proche du fond.

A la longue coulée  

C'est en fait une sous-technique de la pêche au coup à la ligne flottante, qui bien que très pratiquée en France, a été surtout developpée en Italie. Elle se pratique par temps calme et consiste à laisser le flotteur suivre le courant lent d'une rivière, sans dévier de sa coulée initiale. Pour ce qui est de la ligne, on peut utiliser un bouchon trapu équipé d'une quille métallique.

A la franglaise  

Cette pêche constitue elle aussi une variante de la pêche au coup, inspirée par nos amis Anglais. Elle peut se pratiquer dans une eau dormante avec une canne au coup, télecscopique ou à emmanchement, avec comme flotteur, un waggler. Le principe de noyer la bannière reste le même. L'équilibrage du montage est un point essentiel pour ce style de pêche. Il comprend un plomb de touche qui bien placé sur la ligne peut s'avérer d'une précision redoutable. Comme chaque fois que vous débutez une partie de pêche, prenez soin de sonder avec un maximum de précision la zone que vous souhaitez pêcher. C'est indispensable !

A la bolognaise  

Nos voisins Italiens sont les inventeurs de cette technique qui s'apparente à celle que nous appelons chez nous "pêche à la longue coulée". La canne dite "Bolognaise" est longue et peut mesurer 5 ou 6 mètres.  Equipée d'un moulinet, elle va permettre de lancer la ligne en amont du coup amorcé. Le courant de la rivière portera la ligne sur la coulée et le pêcheur aura le contrôle sur la longueur en libérant la longueur de nylon nécessaire.

A l'anglaise  

Là aussi, la canne utilisée présente certaines caractéristiques particulières. Cela porte essentiellement sur une la finesse de la canne et sur un plus grand nombre d'anneaux (11 à 13).  Les flotteurs utilisés pour la pêche à l'anglaise sont eux aussi particuliers. Vous rencontrerez le Waggler, le Stick et l'Avon.

Au Quiver-tip et au Swing-tip  

La pêche au Quiver-Tip et au Swing-Tip fait pour nous partie de la rubrique Pêche à l'Anglaise du seul fait de ses origines particulières. Si il s'agit bien d'une sous-technique de la pêche au coup, elle présente une particularité bien spécifique. Il s'agit d'une pêche au posé. Une fois le lancé réalisé, le pêcheur positionne sa canne sur un support adapté.
La pêche au Quiver-Tip se pratique avec une canne proposée avec plusieurs scions ayant des sensibilités différentes. Posé sur des supports, la canne d'environ 3 m est placée parrallèlement à la berge. Devant la canne vous pouvez placer un écran plastique avec des lignes verticales, servant de repères. Une touche fera dévier le scion par rapport à son repair initial.
Le Swing-Tip est un scion un peu particulier et très peu utilisé. C'est en fait Scion additionnel coudé indiquant la touche au pécheur.
Que ce soit au Quiver-Tip ou au Swing-Tip, vous pouvez utiliser aussi bien le Feeder (Amorçoir) ou un plomb de fond.

Quelques mots sur les bannières

C'est un point important pour la précision de votre pêche. La longueur de nylon comprise entre votre flotteur et l'extrémité du scion répond à des choix basés sur les conditions de pêche. Dans un endroit peu profond, le poisson aura tendance à se montrer plus méfiant, plus craintif. De plus si de beaux poissons croisent votre coup, vous pouvez jouer avec l'élasticité du nylon.
Face à ces situations, vous ne devez pas hésiter à utiliser une bannière longue, d'environ 2 mètres. Ceci n'est pas une limite car vous pouvez très bien porter sa longueur à 3 ou 4 mètres. Cela s'avère indispensable si vous agrainez un coup et souhaitez prospecter toute la surface ainsi préparée.  
La pêche de précision demande souvent l'emploi d'une bannière courte (moins de 2 mètres). Sans en arriver aux bannières extra-courtes employées par certains champions, ce style de bannière vous permet un ferrage immédiat et précis. Vous pouvez opter pour une longueur de 1,50 m afin de vous permettre avec une ligne bien équilibrée d'attirer l'attention du poisson par des manoeuvres d'aguichage à réaliser sans brusquerie.
La pêche au coup se pratique aussi avec des cannes à anneaux équipées de moulinets. Ces techniques nous viennent d'Italie et d'Angleterre et se pratiquent avec des cannes spécifiques.

 

 

 


 
 
le 15-02-2011 16:41

Le sandre et le brochet au mort manié

 

 

 

 

 

SANDRE ET BROCHET AU MANIE : LES DIFFERENCES


A la pêche aussi, il est très risqué de courir deux lièvres à la fois ! Le mort manié est aussi efficace pour le brochet que pour le sandre, à condition de ne pas pêcher les deux en même temps !


Beaucoup d’adeptes du mort manié partent au bord de l’eau en voulant attraper tout ce qui mord ! Ils ont une certaine façon de procéder, toujours la même, partout et tout le temps pensant avoir trouvé une action polyvalente. Mais en pratiquant de cette manière, ils pêchent aussi mal le sandre que le brochet. Or les différences techniques qui séparent la recherche de ces deux prédateurs sont très, très importantes.

Le brochet est solitaire et plutôt sédentaire. Il règne en règle générale sur un petit territoire qu’il défend âprement. Grâce à ses pores céphaliques et sa ligne latérale très performante, il détecte les vibrations créées par la moindre proie évoluant dans son périmètre. Quand il décide de se nourrir, l’attaque est brève mais violente. Il poursuit rarement ses victimes, c’est un sprinter et non un marathonien !

Le sandre vit en groupe et se déplace constamment. Très curieux, il s’intéresse à toute proie potentielle mais analyse en détail son comportement. Une vue très développée lui permet de déceler bon nombre de nos pièges. L’attaque est courte et discrète, mais il n’hésite pas à recracher sa proie avant de s’en ressaisir ou non dans les secondes qui suivent !



Les montures

Pour le brochet, la monture idéale est plutôt légère, avec de 50 % à 100 % de la plombée située à l’intérieur du corps du poisson. La taille de l’hameçon triple est importante, n° 2 ou 4, mais c’est surtout sa position, au milieu du corps du poissonnet, qui est primordiale. Veillez également à adapter parfaitement la taille de la monture à celle de l’appât. En ce qui concerne les poissons morts, n’hésitez pas à utiliser des poissons de 12 à 15 cm et plutôt plats, de type rotengle, gardon. Même une petite brème s’avère très attractive.

Pour le sandre, la monture est plutôt lourde avec 100 % de la plombée montée sur l’épingle servant d’articulation. Les hameçons triples sont de plus petite taille, n° 8 ou 10, positionnés un vers la tête et l’autre le plus en arrière possible, proche de la queue, sans pour autant pénaliser la nage du poisson mort. A la différence du brochet, le sandre privilégie de plus petits poissons 8 à 10 cm, et d’un aspect différent comme l’ablette très brillante, voire la vandoise ou le chevaine.


L'action

Pour la recherche du brochet, il convient de prospecter longuement chacun des postes et de procéder à au moins trois lancers au même endroit, sous le même angle, mais à des hauteurs différentes : le premier proche de la surface, le second entre deux eaux et le dernier proche du fond.
Par contre pour le
sandre, il faut parcourir de plus grandes distances, donc ne pas perdre trop de temps à chaque endroit. Le plus important est de varier les angles d’attaque afin que chaque lancer soit différent !

Autant le brochet s’installe volontiers entre deux eaux et dans bien des cas réagit au premier passage, autant le sandre est quasiment toujours sur le fond. Pourquoi s’attarder alors aux étages supérieurs ?! Un seul passage au ras du fond suffit généralement pour déclencher l’attaque d’un sandre mordeur, à condition que la
présentation soit irréprochable. Car ce poisson ne pardonne aucune erreur ! En revanche, le brochet lui, n’est guère regardant et peut attaquer plusieurs fois de suite un poisson mort qu’il a loupée.


L'animation

Pour le brochet, démarrez l’animation avant l’assouplissement du Nylon. L’attaque peut intervenir dès cet instant. L’action proprement dite est assez répétitive. Il s’agit d’une animation planante, d’un mouvement lent, plus ou moins ondulatoire.

Pour le sandre, il est impératif de pêcher court pour pêcher précis ! Des lancers d’une dizaine de mètres sont idéals. Pour cette raison, la barque est une précieuse alliée.
Lors du lancer, accompagnez la descente du poisson mort, bannière tendue, jusqu’au fond. L’animation

 

 

 

 


 
 
le 15-02-2011 16:28

La pêche du brochet

 


 



La pêche du brochet
 
 

En France le brochet est indiscutablement le carnassier le plus pêché. Ses attaques laissent de merveilleux souvenirs. La presse spécialisée fait régulièrement état des techniques à employer pour sa capture, mais à moins d'être un collectionneur consciencieux, il est difficile d'avoir une vision synthétique sur la pêche de ce poisson fantastique.

La pêche au vif

La pêche au vif, est une pratique très régulière de la pêche du brochet. En fonction de son environnement et de la saison, le brochet, très opportuniste, guette sa proie. L'hivers, il cherchera une proie qui vaut le déplacement. Un Gardon de belle taille sera très appréciée. D'une façon générale, tout vif convient au brochet. Ceci étant l'emploi de cette technique de pêche et le lieu de pêche demandent de trouver LE vif le plus attractif.

Le Gardon est un classique. Disponible dans le commerce, il est aussi bien présent dans nos eaux et qui plus est, très facile à pêcher. Si certains pêcheurs le trouvent parfois peu ou pas remuant, sa brillance et sa résistance en font un must. Généralement employé dans une taille d'environ 10 cm, le Gardon peut être très efficace surtout pour une pêche entre deux eaux.

Le Goujon plus "vivant" et résistant est un vif attractif, et pas seulement pour le brochet. Malheureusement, on ne le trouve pas partout...!

L'Ablette et sa robe des plus brillantes présente par contre le défaut d'être particulièrement fragile. Contrairement au Goujon, ce petit poisson cherche à remonter à la surface et facile à repérer pour le carnassier croisant dans les parages. Sa fragilité implique qu'il faut l'utiliser pour la pêche au bord mais aussi ne pas hésiter à en changer régulièrement.

Le carpeau, disponible chez les détaillants est particulièrement résistant et reste actif durant plusieurs heures. Ceci étant, l'eau froide ne l'inspire pas beaucoup et risque très vite de le rendre immobile.

Le Chevesne, d'une quinzaine de centimètres est idéal pour les eaux froides. Cherchant à remonter en surface, il faudra bien veiller à l'utiliser avec un lest suffisant pour le maintenir au fond ou entre deux eaux.

Utilisation avec une ligne flottante

Ces vifs sont ceux généralement utilisés par les pêcheurs adeptes de la pêche du Brochet.

Très souvent, la ligne flottante représente une bonne solution. Le fait de pouvoir utiliser un flotteur de forme et de couleur adaptées, de pouvoir régler la profondeur de pêche font pencher les pêcheurs vers cette solution.

Conçus pour coulisser, le montage flottant permet de "poser" le poisson à la profondeur voulue. Encore non loin de la surface à l'automne, le Brochet rejoindra le fond dés l'arrivée de l'hivers. Le pêcheur averti, saura faire évoluer sa hauteur de pêche tout au long de sa partie, car le Brochet à une aptitude certaine à passer de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres de fond, en fonction de son appétit. Si la règle générale est de placer le vif aux environs de 1m50 de profondeur, le pêcheur se doit de rester actif même sur une pêche postée.

Le montage du vif est un point essentiel demandant une attention toute particulière. Le choix du vif est une chose, bien le monter en est une autre. Beaucoup de poissons se perdent faute de soin dans le montage et plus particulièrement dans la façon d'armer le vif. En effet s'il n'est pas recommandé de ferrer trop vite, la fuite du Brochet vers une souche immergée peut demander un ferrage rapide. Outre l'hameçon placé sur une lèvre ou sur le nez du vif, un triple placé sur son dos et un autre sur sa queue peuvent garantir une bonne accroche et ce quel que soit l'angle d'attaque du Brochet. Un fois la touche constatée, quelques secondes suffiront à confirmer la capture du vif et l'indispensable ferrage précédent le conbat.

Tout n'est pas gagné pour autant. Un Brochet est capable de départs foudroyants, surtout lorsqu'il voit devant lui l'ombre inquiétante d'un pêcheur ou d'une épuisette. Le frein désséré, en gardant un doigt sur la bobine du moulinet, il convient de veiller à garder en permanence le contact avec le Brochet et ce jusqu'à sa capture. Un Brochet qui remonte vite à la surface n'est pas forcément un poisson vaincu...bien des pêcheurs en on fait la triste expérience.


 


 
 
le 15-02-2011 15:56

La carpe en hiver


L'hiver, plutôt rude pour les carpistes!


Le mois de décembre annonce l'arrivée du froid sur l'ensemble de nos belles régions. Une majorité d'entre nous profitera de la saison hivernale pour effectuer une revue de matériel et dresser le bilan de leur année de pêche. Cette période d'inactivité s'explique de deux manières.

Tout d'abord des conditions météorologiques assez défavorables. Il faut bien admettre que le froid et la neige ne sont pas propices à la pratique d'une pêche d'attente. Même bien équipé et vêtu chaudement, cela nécessite un certain courage et une grande motivation.

D'autre part, on a longtemps cru que les carpes avaient une inactivité totale à cette saison et qui plus est qu'elles hibernaient. Petit à petit, grâce au développement du matériel et des techniques de pêche, certains pratiquants assidus ont réussi de belles prises pendant la saison froide et ont remis en cause de nombreuses affirmations. Aujourd'hui, nous savons que les carpes continuent à s'alimenter en hiver. Cependant, leur organisme s'adapte à la température de l'eau qui à cette époque de l'année se situe à environ 5°C. La vie aquatique est réduite voire inexistante et la carpe utilise la majorité de son énergie pour résister au froid. Dans une eau froide, la digestion est très lente. La carpe ne ressentira pas la nécessité de se nourrir et réduira ses déplacements pour économiser ses forces. Elle recherchera une nourriture très riche en protéine et en graisse pour lutter contre le froid.

Quel poste prospecter et quelle technique utilisée pendant l'hiver?

Vous l'aurez compris, il s'agit de la période la plus difficile et la plus délicate pour effectuer de nombreuses et belles prises. L'expérience et la connaissance du lieu de pêche seront indispensables pour réussir. En effet, les sauts, les marsouinages et l'activité aquatique qui vous permettent de localiser les poissons en d'autres saisons seront très rares pendant l'hiver.

Vous devrez sélectionner votre poste avec une grande précision en apportant des arguments solides à votre choix. Plusieurs situations sont possibles:

  • Pour une pêche rapide, prospecter les hauts-fonds lorsque la météo est clémente et que le soleil est radieux. Un soleil d'hiver va attirer les insectes aquatiques sur les parties les moins profondes du lac. Toute cette nourriture va se regrouper sur les hauts-fonds. Les carpes, conscientes de ce phénomène, vont visiter ces zones pour se ravitailler et retrouver de l'énergie. Attention, ne forcez pas l'amorçage. N'ayez pas la main trop lourde. A cette époque, les carpes n'ont pas un grand appétit, elles recherchent une nourriture riche. Un amorçage lourd aura pour effet de gaver le poisson trop rapidement si bien qu'elles ne s'intéresseront pas à vos appâts. Elles retourneront très vite dans leur zone de tenue hivernale pour digérer tranquillement. La digestion étant lente, elles ne repasseront pas de si tôt sur votre coup.

  • Si vous vous installez pour plusieurs jours, le poste retenu ne le sera pas par hasard. Différents critères peuvent influencer votre choix. Vous pratiquez ce lieu depuis plusieurs années et vous connaissez les zones de refuge des carpes. Il est fort probable que les carpes s’y reposent paisiblement. A vous de bien sélectionner votre appât pour leur ouvrir l’appétit. Vous avez déjà effectué quelques sessions sur ce lieu et différents repérages après échosondage (ou sondage à la canne). Vous savez qu'il existe des fosses où l’eau est sensiblement plus chaude qui favoriseront la concentration de nourriture naturelle. C’est effectivement cette légère différence de température qui fera que la faune aquatique encore existante se regroupera et que probablement les carpes viendront se nourrir à un moment de la journée ou de la nuit.

Pendant cette délicate saison, sélectionnez des appâts riches et nourrissants. Optez pour un mix composé de protéines et de graines d’oiseaux, de préférence bien granuleux pour mieux libérer les composants de votre bouillette. Évitez d’intégrer des additifs à base huileuse. L’eau froide fixe ces éléments et ne permets pas à votre appât d’avoir une diffusion optimale. Une vingtaine de bouillettes bien disposées autour de chaque appât suffit. Soyez organisé dans votre pêche, relancez 5 à 10 bouillettes après un départ et replacez votre ligne précisément. Vérifiez la qualité de votre montage et de votre bas de ligne ainsi que le piquant de votre hameçon. Les départs sont rares à cette période, mettez toutes les chances de votre côté. La prise d’une carpe en saison hivernale constitue une grande réussite et une grande satisfaction quel que soit le poids du poisson.



 


 
 
 

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