le 15-02-2011 15:42

La carpe en étang



       LA CARPE EN ETANG

En raison de ses dimensions réduites et de son faible volume d’eau, l’étang est fortement soumis aux variations météorologiques. Très productif au printemps et en automne, la pêche de la carpe y est souvent difficile en hiver et en été.

 

 

L’étang est un biotope artificiel créé par l’homme, utilisé depuis toujours pour sa production piscicole. L’eau y est stockée grâce à sa digue. Un trop-plein, appelé déversoir, permet d’évacuer l’eau excédentaire durant les longues périodes de pluie. La zone la plus profonde correspond au vannage qui rend possible de vider l’étang afin de prélever les poissons présents ou tout simplement de les recenser.
C’est en automne que les pêches d’étang se réalisent. La manipulation des poissons est facilitée par les faibles températures. De plus, le remplissage est assuré par les fréquentes pluies.

La nature du fond, la qualité des eaux, les cultures riveraines, la superficie... créent une grande diversité d’étangs. Certains sont pauvres et leur production piscicole réduite, d’autres sont riches et les poissons s’y reproduisent et y prolifèrent. Chaque étang a sa spécificité que le pêcheur à la ligne doit découvrir.

 


Au fil des saisons

L’hiver, le pêcheur est souvent contraint à un repos forcé parce que l’étang est gelé ou tout simplement vide. Durant toute la période hivernale, les carpes diminuent considérablement leur activité et l’étang vit au ralenti.
Avec les
premiers soleils en février, mars, l’étang renaît. La flore repousse, le plancton se multiplie et les carpes commencent à bouger. Entre avril et mai, elles se regroupent dans les anses abritées, partout où l’eau se réchauffe un peu plus vite qu’ailleurs. En quelques semaines, elles doivent reprendre leur poids de forme avant la reproduction.

L’été, pour cause de
fortes chaleurs, l’eau perd chaque jour un peu plus d’oxygène et les carpes ne se nourrissent plus que la nuit. Dès le début de l’automne, les premières pluies relancent leur activité alimentaire. Elles doivent se constituer des réserves avant les premières gelés. Et puis, vient l’hiver et le cycle recommence !

Les meilleurs postes

Le choix du poste n’est pas toujours facile en étang, pour les localiser il convient de tenir compte des saisons.
Le
printemps est incontestablement la meilleure saison pour la pêche de la carpe en étang. Le bon poste à cette époque ressemble trois paramètres : un haut fond recouvert d’herbiers aquatiques et situé près des berges où la profondeur est moins importante qu’ailleurs dans le plan d’eau, entre 1 et 2 mètres. Ce haut fond doit se trouver dans une zone ensoleillée, à l’abri des vents froids de l’Est et du Nord. Il est conseillé de se tenir loin de tout bruit et de choisir l’un des endroits les plus calmes du plan d’eau.

En été, les zones les plus profondes, situées proche de la digue, sont les plus productives. Les arrivées de ruisseaux et toutes les berges encombrées et ombragées sont également à explorer. En automne, c’est à l’abri du vent qu’il faut chercher les bons postes tels que les bras ou la queue de l’étang.
En hiver, les carpes occupent à nouveau les secteurs les plus profonds de l’étang, fosses en pleine eau ou zones proches de la retenue, car l’eau y est la plus chaude.

La bonne stratégie d’amorçage

Dans l’impossibilité de trouver des postes caractéristiques à carpes, l’amorçage d’accoutumance quelques jours d’avance est indispensable afin d’habituer progressivement les carpes à venir se nourrir sur un poste précis. Il convient de lancer 20 à 30 bouillettes ou 2 kg de maïs chaque jour, pendant les trois jours précédant la partie de pêche.

Si le poste où les carpes sont visiblement en activité est clairement identifié, l’amorçage en cours de pêche suffit. Pour amorcer au maïs, il faut prévoir une quantité de
4 à 5 kg par journée de pêche et 2 kg par jour d’accoutumance. Quant aux bouillettes, 1 kg par journée de pêche suffit, auquel il faut rajouter 200 à 300 g par journée d’amorçage.

Cette stratégie est valable à la belle saison, au printemps et en été. En revanche
en hiver, l’amorçage doit être réduit et constitué de produits peu caloriques et de digestion facile. Il est impératif que les graines soient très bien cuites et les bouillettes pauvres en protéines. L’amorçage de proximité au fil soluble, réalisé au cœur des fosses et autres postes hivernaux, est le mieux adapté.

Les montages adaptés

En règle générale, en étang les fonds sont vaseux et souvent tapissés de végétation aquatique. Particulièrement intéressants pour les carpes car très riches en nourriture de toute sorte (larves d’insectes, végétaux, déchets divers), ces postes ne sont pas pour autant faciles à pêcher, la principale difficulté réside dans la présentation de l’appât qui ne doit en aucun cas s’enfoncer dans la vase, mais demeurer toujours bien visible au dessus du fond. D’où l’obligation d’utiliser des montages flottants ou décollés.

A la différence du lac, en étang il n’est pas nécessaire de pêcher
ni très loin, ni très lourd, un poids de plombée de 70 à 80 g suffit largement. Dans le cas d’eschage avec des bouillettes flottantes, il convient de renforcer leur flottabilité en installant en premier sur le cheveu, une perle en mousse flottante ou une bille de polystyrène. En revanche, avec le maïs, l’eschage s’effectue de façon à enfiler sur le cheveu par ordre un grain de maïs, un petit cube de mousse ou de liège, un grain de maïs, un petit cube de mousse ou de liège et ainsi de suite.


 


 
 
le 15-02-2011 10:30

Le chevesne

Le chevesne
 

 



Nom scientifique : Leuciscus cephalus
Famille : Cyprinidés
Autres noms : Chevenne, Chevaine, Cabot, Caboche, Dobule, Gabotin, Meunier
Poids maximum : 6 kg (3 kg en moyenne)
Longueur maximale : 70 cm (moy. 30-40 cm)
Durée de vie : 10 à 12 ans (femelle 13 ans)
Période de frai : Avril à Juin
Ponte : 100 000


Les
chevesnes (chevaines) comme les vandoises et les blageons, appartiennent au genre Leuciscus qui comprend une vingtaine d'espèces et sous-espèces en Europe. Avec son corps fusiforme et cylindrique couvert de grandes écailles et sa tête massive, le chevesne est un poisson robuste. Son dos est bleu-vert à gris brun avec des reflets verdâtres. Ses flancs sont plus clairs et son ventre est blanc..

Implantation.

Le chevesne a une aire de répartition très large sur le continent euro-asiatique. Il est autochtone en France et est présent dans toutes les régions en pointe de Bretagne et en Corse. Dans le midi il est essentiellement représenté par la variété Leuciscus cephalus cabeda. Si le Chevesne est considéré comme un Cyprinidé d'eau vive, il apprécie aussi les eaux des rivières lentes, bordées d'arbres, avec des herbiers. Il aime les eaux réchauffées notamment à proximité de certaines centrales, ce qui n'empêche nullement de le trouver dans des eaux plus fraîches de certains lacs.

Mode de vie.

Le Chevesne mène une vie grégaire, dans les courants et non loin de la surface. Il est omnivore et consomme donc aussi bien de petits poissons que des plantes aquatiques. Vorace, l'été représente une période d'activité intense à la recherche d'insectes et de larves. La maturité sexuelle arrive aux environs de la 3e année, parfois un peu plus.
Aprés une migration depuis les zones de grossissement vers des lieux convenants à la reproduction, les pontes se déroulent d'avril à juin à des températures d'environ 15°C. A chaque ponte (3 ou 4 par saison) 20 000 à 100 000 ovocytes sont déposés prés des herbes aquatiques auxquelles elles adhérent. L'éclosion est rendu possible après 4 jours à 15°C. La croissance du chevesne est relativement lente puisqu'il faudra au moins 7 ans pour obtenir un poisson d'une trentaine de centimètres.
Sans aucun intérêt gastronomique (chaire fade et truffée d'arêtes), sa détente et sa combativité font de lui un poisson roi de la pêche sportive ! 

Pêche.

Avec une canne à anneaux de 3,50m à 4m, le chevesne se pêche très bien à la longue coulée. Sur la ligne, on met un flotteur ou un waggler avec un bas de ligne de 12/100 et un hameçon de 14 à 20.
Utiliser comme appâts : Asticots, crème de gruyère, épine-vinette.

 


 
 
le 15-02-2011 10:19

Le carassin

Le carassin
 

 
 

Nom scientifique : carassius auratus
Famille : Cyprinidés
Autres noms : Poisson rouge, Madame Cere, Monbrun, Carpe de Maillard - Anglais : Goldfish
Poids maximum : 1 kg
Longueur maximale : 45 cm
Durée de vie :  
Période de frai : Avril à juin - eau à 17°C
Ponte : 160 000 à 299 000 par kg


Les avis divergent sur le fait de considérer ou pas le
carassius.auratus comme une espèce à part entière. Il a pourtant des caractéristiques qui lui sont propre. Contrairement au Carassin, sa nageoire dorsale est concave. De plus le Carassin doré se caractérise par son polychromatisme. De très nombreuses variétés ont été obtenues par croisements donnant ainsi aux aquariophiles des sujets aux couleurs et formes très variées.

Implantation.

Importé en France au XVIIe Siècle, son implantation sur l'ensemble du territoire est récente. Le Carassin doré est présent partout en Europe.

Mode de vie.

C'est une espèce de poisson qui apprécie les eaux calmes ou peu courantes. Il supporte très bien les eaux peu oxygénées et se nourrit essentiellement de zooplancton, de mollusques et pour moitié de détritus. La reproduction du Carassin doré est possible dans une eau relativement tiède (17°C). La larve quant à elle, naîtra au bout de 8 jours dés lors que l'eau sera à une vingtaine de degrés.

Pêche.

Si le Carassin doré présente une certaine valeur alimentaire en Europe centrale, il est plutôt ignoré ou rejeté ailleurs..

 
 


 
 
le 15-02-2011 10:13

Le rotengle

Le rotengle
 
 

 
 

om scientifique : Scardinius erythrophtalmus
Famille : Cyprinidés
Autres noms : Gardon rouge, Carouge, Chardin, Charin - Anglais : Rudd
Poids maximum : 2 kg (300g à 1 kg)
Longueur maximale : 40 cm (25 à 30 cm)
Durée de vie : 17 ans
Période de frai : Mai
Ponte : 100 000 à 200 000 ovocytes


Le
rotengle ressemble fort au gardon, son cousin. Avec un corps plus élevé et une dorsale plus postérieure, les nageoires rouges, son flanc bronze doré et sa lèvres inférieurs plus logue que la supérieure sont des signes distinctifs pour ce poissons abondants. Il existe des hybrides de rotengles et gardons...qui sont difficiles à identifier. Dans ce cas, on peut voir que les lèvres sont au même niveau.

 

Implantation.

Le Rotengle est présent dans toute l'Europe, sauf en Espagne, en Ecasse et dans le Nord de la Scandinavie. Bien qu'autochtone en France, il est peu présent dans le Sud-Est et pratiquement absent en Corse.

 

Mode de vie.

On le trouve surtout dans les eaux dormantes, dans des étangs bordés d'arbres, dans les rivières trés lentes. Pour prospérer, les rotengles doivent disposer d'une eau riche en nourriture (insectes, crustacés,escragots aquatiques). Il peut aussi ingérer des algue et autres plantes aquatiques. Ses deux rangées de dents pharyngiennes sout un atout pour bien broyer sa nourriture. Nageant parfois en banc au ras de la surface (en été), le rotengle doit être approché avec précaution. Son activité diurne est importante en été et dépend étritement de la température.
La maturité sexuelle qui intervient vers 3 ans et la ponte fractionnée, intervient de Mai à Juillet dans une eau tiède (environ 20°C). Il est possible d'apercevoir les oeufs de couleur rougeâtres sur les bordures herbeuses peu profondes. Le Rotengle est un poisson rustique, résistant aux poluutions et aux températures élevées.

 

Pêche.

l'anglaise le rotangle donera un réel plaisir de la pêche, avec une canne de 4 mètres à action de pointe équipée d'un moulinet à tambour fixe.
Une ligne de 12/100 avec un hameçon de 18, il faudra utiliser un bouchon toulousin et une plombée massive.
L'asticot ou plus simple encore la miette de pain donnent d'excellents résultats.

 
 


 
 
le 15-02-2011 09:49

La bouvière

La bouvière
 
 

 
 

Nom scientifique : Rhodeus serviceus
Famille :
Cyprinidés
Autres noms :
Bouvière - Anglais : Bitterling
Poids maximum :
10 g
Longueur maximale :
9 cm
Durée de vie :
3 ans
Période de frai :
Avril à Juin eau à 20°C env
Ponte :
100 à 500


La
bouvière possède un corps haut. Son dos est gris-vert avec des flancs clairs avec des reflets argentés. Au moment de la reproduction, le mâle se transforme. Sa poitrine et son ventre deviennent rose, voir rouge vif avec une bande latérale bleu-vert.



Implantation.

La Bouvière est surtout présente en Europe centrale et orientale. En France, on la trouve dans l'Est et le Nord mais aussi dans les vallées de la Seine, de la Loire et de la Garonne. Ce poisson apprécie les eaux stagnantes ou lentes des fleuves et rivières

 

Mode de vie.

L'implantation de ce poisson, est conditionné par la présence de certains mollusques. En effet la reproduction de la Bouvière repose sur leur présence. Quand la ponte va intervenir, le mâle prend en charge un territoire sur lequel se trouvent plusieurs moules. Le moment venu, il accompagne la femelle jusqu'à l'une d'elles.
Dotée d'un ovipositeur de plusieurs mm, la femelle déposera 40 ovocytes qui seront ensuite fécondés par le mâle.
De moule en moule la femelle et son mâle se livreront au même cérémonial. L'éclosion aura lieue après une quinzaine de jours.
La bouvière se nourrit de phytoplancton, de plantes aquatiques et de petits vers. 

 

Pêche.

La Bouvière devient rare du fait de la raréfaction de la moule dont elle se sert pour pondre.
Il convient donc de la protéger.

 


 
 
 

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