Le héron
Nom scientifique : Ardea cinerea |
Le héron cendré a un plumage à dominance grise, un cou blanc et une poitrine tachetée de noir, une tête blanche avec des lignes noires s'étirant de l'œil à l'arrière du cou. Son bec, en forme de poignard et ses pattes sont jaunes. Lorsqu'il est jeune, son apparence est plus terne, avec les motifs de la tête moins marqués. En vol, les ailes sont très amples, le cou replié et les longues pattes pendantes.
Le héron cendré est un grand échassier solitaire. Très
prudent, il est rarement observé dans les jardins, mais il peut
toutefois être attiré par les mares pour pêcher des poissons ou
des grenouilles. Il reviendra alors jusqu'à ce qu'il ait épuisé
cette source très ponctuelle de nourriture. Timide, on le voit
s'envoler précipitamment quand il est dérangé. Il faudra alors
s'armer de patience pour observer sa pêche à l'aube ou le soir. Les
pisciculteurs qui voient l'arrivée d'un Héron cendré d'un mauvais
œil devraient prendre contact avec une organisation de protection
des oiseaux.
Les hérons cendrés nichent généralement en
colonie (héronnière), laquelle peut être fréquentée durant des
siècles. La période de couvaison débute tôt souvent avant que les
premières feuilles n'apparaissent sur les arbres.
Présent dans toutes les eaux où il peut pêcher.
Niche en France, essentiellement dans le quart nord-est du pays et dans les régions marécageuses de l'ouest (Charente-Maritime, Vendée). En Belgique, niche dans l'extrême nord du pays.
Période de nidification : février à juillet.
Nombre
de couvaisons : une couvée, parfois deux.
Nombre d'œufs
: 4 à 5 œufs bleu clair.
Incubation : 25 à 26 jours (2
sexes).
Nid : Les hérons cendrés nichent en colonies au sommet des arbres. Des nids isolés présagent parfois la fondation d'une nouvelle colonie. Le nid est bâti avec une structure grossière de branchages et de bâtons. Il est édifié par les deux sexes. La héronnière sert parfois de dortoir en hiver.
Type de nichoir : N'utilisent pas les nichoirs.
Envol
: 50 jours.
Emancipation : 2 à 3 semaines après
l'envol.
Taux de survie : 70 %
Migrateur partiel, parfois sédentaire dans nos régions.
Le cri le plus fréquent est un fraank puissant et rauque.
Le héron cendré se nourrit principalement des poissons et des batraciens, mais, lors d'hivers rudes, il est parfois obligé de se contenter de petits oiseaux et de rongeurs.
Si l'hiver est froid, il visite parfois les mangeoires garnies de déchets de cuisine et les étangs de jardin peuplés de poissons rouges.