Nom scientifique : Fulica atra |
Oiseaux de la taille d'un canard, au plumage gris foncé-noir ardoisé ; la foulque macroule a un bec et une plaque frontale blancs, de longs doigts lobés et une étroite barre alaire blanche visible en vol. La plaque frontale manque chez les jeunes.
Comparée à sa cousine la poule d'eau, la foulque noire est plus aquatique et préfère les lacs, étangs ou rivières lentes. C'est pourquoi on ne la voit pas dans les jardins, mais seulement dans les parcs ou sur les réservoirs proches des villes. En dehors de la période de nidification, les foulques sont très grégaires ; mais dès le printemps, elles défendent leur nid avec véhémence en adoptant une posture de menace (tête baissée et ailes déployées). Les oiseaux rivaux se poursuivent ou se battent sur l'eau à coups de pattes. Il arrive qu'un groupe de foulques mette en fuite un goéland ou un rapace en frappant l'eau pour l'éclabousser.
Été : lacs, étangs et cours d'eau entourés de végétations. En hiver, les foulques se regroupent en masse sur de nombreux plans d'eaux, la plupart des cours d'eaux calmes et même sur les étangs des grandes villes.
Largement répandue, sauf en altitude.
Période de nidification : Mars à septembre.
Nombre
de couvaisons : Une, parfois deux, occasionnellement trois
couvées.
Nombre d'œufs : 6 à 9 œufs gris pierre,
mouchetés de brun foncé.
Incubation : 21 à 24 jours
(mâle et femelle).
Nid : Nid de tiges et de feuilles collectées par le mâle et mises en place par la femelle. Le nid est une grande plate-forme construite directement sur l'eau, près des roselières ou dans un endroit dégagé. Après l'éclosion des œufs, le mâle fait une plate-forme sur laquelle il passe la nuit au voisinage du nid et il réchauffe les petits.
Type de nichoir : niche régulièrement sur des
radeaux.
Envol : environ 8 semaines.
Emancipation
: à l'envol.
Taux de survie : 75 %
Principalement sédentaire. Grand nombre d'hivernants, provenant d'Europe orientale.
Très bruyants, les mâles poussent un cri sourd « tsk » ou « tp » qui rappelle le son d'un bouchon ; les femelles émettent souvent un aboiement répété « keuw ».
Omnivore, la foulque macroule se nourrit, selon les saisons, de pousses de roseau, de plantes aquatiques, d'herbes ou de petits animaux dénichés dans la vase. À terre, la foulque peut tuer de petits oiseaux et mammifères. N'hésite pas à prendre le pain jeté par les promeneurs sur les étangs, même en ville.
Elle accepte volontiers le pain, les céréales concassées, les flocons d'avoine et les pommes cuites.