Nom scientifique :
Salmo trutta fario
Famille
: Salmonidés
Autres noms :
Fario, Belle mouchetée, Sauvage -
Anglais : Brown trout
Poids
maximum : 300 à
500 g (jusqu'à 10 kg)
Longueur
maximale : 20-50 cm
(jusqu'à 1m)
Durée
de vie : 4 à 6 ans
(jusqu'à 10 ans en lac)
Période
de frai : Novembre
à Janvier
Ponte
: 2 000 à 4 000
ovocytes par kg
Taille
légale capture
Attention
car la taille légale de capture diffère d'un département à
l'autre
La morphologie de la truite de rivière dite "Fario" ne présente pas de différences notables avec la truite de mer. Les caractéristiques communes aux différentes truite sont d'avoir un corps fusiforme et élancé,, un tête assez grosse avec une bouche bien fendue, de petites dents sur les machoirs la voute et la langue. Elles ont en plus en commun d'avoir une nageoire de petite taille et adipeuse entre la dorsale et la caudale et enfin une peau lisse même si elle est belle et bien recouverte de petites écailles. Le tube digestif de la truite est court. Elle a par contre un estomac développé parfaitement conforme à son alimentation. Les sensibilités olfactive et gustative de la truite sont particulièrement développées. Les couleurs de la truite de rivière sont variables et ce en fonction de son habitat. Le dos est foncé avec des nuance de noir, gris bleu-vert ou brun-vert plus ou moins sombre. Les flancs de cette truite sont brun-jaunes tachetés de point noirs et souvent de points rouges. Son ventre est plutot blanc, voir parfois jaunâtre. En fonction de son environnement les cellules pigmentaires influent sur la couleur de sa robe. Il y a là une faculté de camouflage. Ceci étant, la génétique garde une influence non négligeable sur les variantes de couleurs et permet même de différencier les populations natives ou introduites, voir même de repérer leurs hybrides.
Implantation.
La truite de rivière est originaire de l'émisphère nord de l'Europe. et son extention fut possible aprés la dernière époque glaciaire. Ainsi son aire de répartition couvre l'Europe septentrionale, centrale et occidentale. Il existe une forte diversité génétique dans cette espèce ceci au point de trouver plusieurs sous-espèces en divers régions. Suite à de trés nombreuse introductions, la Fario est implantée dans bon nombres de pays sur tous les continents.
Mode de vie.
Cette
truite bien que considérée sédentaire contrairement à la truite
de mer, ne l'empêche pas d'effectuer d'importants déplacements (5 à
20 km) dans le réseau hydrologique. Elle est une poisson d'eaux
vives et demande une importante quantité d'oxygène. Ainsi une eau
claire, peu ou pas chargée en particules aura sa préférence. C'est
donc logiquement qu'on la trouve à une certaine altitude, dans les
rivières et les torrents mais aussi dans les lacs. A ses préférences
d'habitat, on notera que la nature des fonds est tout aussi
important.
La truite de rivière en fonction de sa taille possède
un territoire plus ou moins vaste. Il comprend aussi bien une zone de
repos qu'une zone de chasse que la truite n'accepte pas de partager
avec ses congénères. Ce comportement est flexible en fonction de la
hiérarchie sociale qui s'applique dans le monde de la truite. On
peut ainsi constater certains regroupements pour l'hiver lorsque les
températures baissent.
D'octobre à décembre, la migration pour
la recherche de frayères s'effectue principalement la nuit.
L'amplitude de ces déplacements peut être important de même que le
retour d'un géniteur vers s zone de chasse peut être rapide. La
truite de rivière est un poisson carnivore. Elle consomme aussi bien
des invertébrés que des insectes aussi bien aquatiques qu'aériens.
Au dessus d'une taille de 30 cm, elle consomme principalement de
petits poissons comme les Vairons, les Chabots ou les alevins de
Perches. Se régime la conduit parfois a des actes de cannibalisme.
Pour la capture de ses proies, la truite adopte trés souvent la
technique de la nage stationnaire. Sa vision lui permet de repérer
facilement sa nourriture. Son activité est aussi bien diurne que
nocturne et varie en fonction de la saison.
En hiver, la
truite Fario diminue ses dépenses énergétiques pour se nourrir et
va jusqu'à ne plus s'alimenter pendnat de longues semaines. Elle
compensera ce jeûne le printemps suivant avec une forte activité
entre avril et juin. Une autre période de forte activité est à
remarquer entre septembre et octobre. Mais celles-ci est le prélude
à sa période de reproduction qui demande une importante énergie.
La
maturité sexuelle de la truite Fario est généralement atteinte à
3 ans. La ponte hivernale intervient dans des eaux froides,
idéalement à 6°C. Elle intervient sur une frayère qui a des
caractéristiques trés pécifiques. Il faut tout à la fois du
courant, une faible hauteur d'eau et une granulométrie du substrat
qui convienne.
Aprés le creusement d'une cuvette de
quelques 10 cm de profondeur, la Fario y déposera ses oeufs que le
mâle viendra aussitot féconder. La fécondation dure environ 40
jours dans une eau à 10°C. La croissance de la truite de rivière
dépend de son environnement (température, nourriture). Elle est
relativement lente dans les torrents que dans les lacs.
Pêche.
Le
jour d'ouverture venu, de nombreux pêcheurs se retrouvent sur les
bords des cours d'eaux de 1ere catégorie. Ce grand rendez-vous est
le moment de retrouver le plaisir de la pêche, et l'éternel défi
de capturer quelques truites.
La pêche au toc est sans doute la
technique préférée des amateurs. Ils vont ainsi repérer et
jaugerr les postes sur lesquels ils reviendrons très vite, tout en
espérant un succès immédiat en ce jour mémorable de début de
saison.
Mais quel esche utiliser ? La teigne reste la star
des esches. Cette larve qui peut être utilisée aussi bien en
rivière qu'en ruisseau, reste très appréciée par la truite
et ce tout au long de la saison de pêche.
L'eau étant encore
froide au moment de l'ouverture, la truite est encore peu active et
se mérite. Souvent callée sur des positions calmes, il ne faut pas
s'attendre à la trouver en plein courant. Opportuniste et encore peu
disposé à dépenser trop d'énergie pour se nourrir, ce poisson
attrapera ce qui passe naturellement devant lui,
Le bas de ligne
en 12 ou 10/100ème, suivant qu'il y a plus ou moins d'eau, sera
équipé d'une plombée légère. Tout est dans la finesse. En
commencant avec un n° 6, suivi de 2 plombs n° 7, terminez côté
hameçon par un n° 8. Ce dernier plomb ne doit pas être trop serré
afin de vous permettre de le remonter ou de le descendre vers
l'hameçon. Cela peut vous aider à mieux présenter la teigne qui
armera votre hameçon n° 12 ou 14.
Laisser dériver lentement
l'appât vers un poste calme. Une discrète retenue du fil donnera
juste ce qu'il faut d'animation pour éventuellement attirer
l'attention d'une truite prête à mordre.
Mais attention, le
ferrage sera un moment crucial. Immédiat et ferme, il peut aider à
prendre une curieuse timide et dans tous les cas à ne pas laisser le
poisson engamer trop profondément.
Si vous voulez épargner la
truite, et ce qu'elle fasse ou pas la maille, ne pas lui massacrer la
bouche est essentiel. Et qui plus est, comment ne pas éprouver plus
de plaisir encore en pratiquant une pêche propre !?! Aussi n'hésitez
pas à employer des hameçon sans ardillons.